Le cirque de Grandval
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Le Cirque de Grandval se trouve à l'est du volcan cantalien, délimité à l'est par le Puy de Grandval, au nord par le Plomb du Cantal, et à l'ouest par le Puy de la Cède. Les nombreuses sources qui s'y trouvent donnent naissance au Brezons qui offre toute une série de cascades en contrebas.

C'est un endroit encore sauvage dans lequel les vaches à l'estive cohabitent avec chamois et mouflons, où les chemins sont rares et peu fréquentés.

Le parcours que je vous propose part de l'extrémité est du cirque, accessible via une piste en terre (copieusement orniérée) accessible depuis le Col de la Griffoul (sauf en hiver, car elle n'est pas déneigée et qu'une congère aime persister le plus longtemps possible pour bloquer le passage), descend au centre du cirque pour profiter de la cascade de Grandval, puis remonte afin de contourner le Puy de la Cède, et continue en aérien sur la crête du cirque par le Puy de la Cède, le Puy Brunet, le Puy de Grandval et le Puy Gerbel (avec un léger détour par le Plomb du Cantal).

Je ne recommande pas ce topo aux personnes insuffisamment familières des lieux. S'il est relativement facile de trouver un chemin à l'intérieur du Cirque de Grandval, il n'existe pas de chemin bien défini pour effectuer le contournement du Puy de la Cède par le sud, il est nécessaire de relier des fragments de chemin tant bien que mal ; si le temps est au brouillard, une boussole sera indispensable. En dehors de cette partie délicate (de l'arête sud-est du Puy de la Cède au Col de Chèvre), le parcours ne présente aucune difficulté méritant d'être mentionnée.

Malgré un temps assez ensoleillé en début de matinée, les conditions météorologiques se sont progressivement dégradées, ce qui nuit à la qualité des prises de vues. Ce n'est que partie remise pour une prochaine fois.

Environ 15,5 km en 6 heures et quart (pauses comprises). La faible vitesse s'explique par le temps passé à chercher le meilleur chemin lors du contournement du Puy de la Cède. Il aurait sans doute été plus simple de remonter directement du fond du Cirque vers le Col de la Pourtoune, mais aurait-ce bien été représentatif de l'ensemble du Cirque de Grandval ?

Itinéraire emprunté

En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).

Départ au bout de la piste partant du Col de la Griffoul, juste après l'embranchement menant au Buron de la Combe de la Saure (fournissant gîte et couvert pendant la saison touristique).
Un panneau indicateur sur la gauche annonce la couleur.
Quelques mètres plus loin, ce panneau vous accueille au bord du Cirque de Grandval (bien que le panneau préfère l'orthographe alternative de Granval, que l'on réserve plutôt par ici au barrage hydroélectrique sur la Truyère à proximité du Viaduc de Garabit), avec un peu d'exagération sur l'altitude, puisqu'elle n'est ici que d'environ 1490 mètres.
La vue vers le sud-ouest : la Croix d'Imbiquerou au centre (ne cherchez pas la croix, il y a déjà longtemps qu'elle a malheureusement disparu).
La vue vers l'ouest : le Puy de la Cède au loin, et le Bois de Grandval.
La vue vers le nord-ouest : toujours le Puy de la Cède, et plus à droite le Puy Brunet et le Plomb du Cantal.
Le chemin descend dans le cirque, et va passer en contrebas du Puy Gerbel que l'on voit au centre de l'image. Au loin, à gauche, le Plomb du Cantal.
Autre vue du Puy Gerbel, un peu plus ensoleillée.
Le chemin s'incurve pour contourner le Puy Gerbel, dont le sommet apparaît alors sous un autre angle.
Au bord du chemin, très peu de gentianes ont osé fleurir, il est encore un peu trop tôt dans la saison.
Au bord du chemin, du côté du Puy Gerbel, quelques vaches Aubrac viennent à ma rencontre.
De l'autre côté, je dispose d'une belle vue sur le Puy de la Cède, plus précisément sur son flanc est.
En face de moi, bien que le Puy Brunet soit encore visible légèrement à gauche du centre, le Plomb du Cantal m'est désormais masqué par le relief du cirque.
Comme il y a eu de fréquents orages ces derniers jours, quelques ruisseaux ragaillardis par les pluies m'obligent à faire un peu attention où je mets les pieds.
Vue un peu plus ensoleillée du Puy de la Cède. On distingue aussi, à droite des arbres, le tracé plus clair du chemin que je vais emprunter pour remonter du cirque vers les crêtes.
Je continue ma descente dans le cirque, avec le Puy Brunet face à moi.
Sur ma droite, au loin, le Col de la Tombe du Père, ainsi qu'une partie du Puy de Grandval à droite.
Arrivé au centre du cirque, le chemin que je vais emprunter part ici sur la droite...
...mais avant de l'emprunter, je vais faire un petit détour pour voir la cascade de Grandval qui se trouve derrière ces rochers.
La voici (pour plus de photos, je vous renvoie vers la page décrivant les cascades de Livernade, dont elle fait partie).
Je repars vers le Puy de la Cède.
Une pâquerette isolée.
Vue sur le fond du cirque.
Derrière moi, le Puy de Grandval (au centre) et le Puy Gerbel (à droite).
Je rattrape le chemin clair que j'avais indiqué un peu plus haut.
Le Puy de Grandval, le Puy Gerbel, et le chemin redescendant du cirque vers Sanissage puis Lustrande.
Le chemin est très désagréable ici, les nombreux petits cailloux le rendent glissant.
Encore une vue sur le Puy de Grandval et le Puy Gerbel. On distingue également, bordé par quelques arbres, le chemin par lequel je suis descendu dans le cirque.
Ici aussi, le chemin est parfois gadouilleux.
Le chemin s'élève doucement, et va passer à proximité de ruines (tâche sombre au loin) et de vaches (tâches claires juste en-dessous).
Je traverse encore un ruisseau.
Par endroits, le sol est très peu épais et la roche est exposée.
Les vaches sont en vue ! Jusqu'à mon approche, elles étaient encore toutes couchées, mais n'allez pas leur reprocher de faire la grasse matinée : elles se contentaient de ruminer tranquillement, c'était donc une grasse ruminée.
Le chemin devient moins marqué mais reste tout de même bien visible, et contourne le troupeau.
Le troupeau.
De l'autre côté, j'aperçois soudain quelques chamois près des rochers sur le flanc du Puy de la Cède. Vous ne les retrouverez peut-être pas sur cette photo...
...mais ce gros plan devrait vous permettre d'en remarquer six, dans le coin inférieur gauche.
M'ayant aperçu, et bien que je soie à une bonne distance d'eux, les chamois s'éloignent en remontant.
Quant à moi, je progresse en direction des ruines de la Vacherie de Costejaride Bas.
Les ruines sont partiellement masquées par ces gros rochers qui ont été laborieusement déplacés pour créer une enceinte en forme de U.
La vacherie proprement dite en formant l'autre côté.
Pendant ce temps, les chamois ont continué à remonter.
Derrière moi, le Puy Brunet, mais toujours pas de Plomb du Cantal.
Monté sur les rochers de l'enceinte, vue sur le Puy de Grandval et le Puy Gerbel.
La vacherie est semi-enterrée mais tout de même basse de plafond.
Le troupeau de vaches ne prête plus aucune attention à moi.
Le chemin continue en direction de l'arête sud-est du Puy de la Cède, qu'elle va franchir à gauche dans le creux non rocheux.
La crête du Puy de la Cède laisse imaginer un sommet rocheux, en hauteur légèrement à droite, mais le véritable sommet se trouve plus haut et beaucoup plus loin.
Je m'arrête quelques instants à proximité de ces rochers épars.
Je laisse derrière moi les vaches et les ruines.
Le chemin donne l'impression de partir vers la gauche de la petite bosse rocheuse, mais c'est trop bas. Je vais devoir remonter vers un chemin situé plus en hauteur...
...et ça tombe bien, car, un peu plus haut, un rocher de forme particulière a attiré mon attention.
Il s'agit de ce rocher énorme qui semble posé en équilibre sur de plus petits rochers plus clairs.
Une fois sur place, effectivement, il s'agit d'un rocher énorme posé sur des rochers moins énormes. Et flanqué de deux autres chamois : l'un légèrement au-dessus et à gauche du rocher énorme, l'autre tout à droite.
Encore une vue du rocher plus énorme que les autres.
Un peu plus loin, encore trois chamois debout sur les rochers, à peu près au centre.
Plus je regarde autour de moi, et plus je vois de chamois...
Vue de profil du rocher énorme, avant de poursuivre mon chemin.
J'approche de l'arête du Puy de la Cède...
...et j'y retrouve le chemin que j'aurai emprunté si je n'avais pas fait de détour par le rocher en équilibre.
Un dernier regard sur le cirque de Grandval avant de franchir l'arête...
Presque dans le prolongement de l'arête, qui masque partiellement la vallée du Brezons, se trouve la petite pointe du Puy Tario (à gauche). Il y a hélas trop de brume.
En face de moi, je vois de nouveau la Croix d'Imbiquerou.
Je m'apprête à défaire cette chaîne fermant le passage, mais attention à ne pas effaroucher cet insecte qui monte la garde !
Le prolongement de l'arête vers le bas, et le Puy Tario.
Le Puy Gerbel, à gauche, et le Puy Tario, à droite. Au centre, derrière la ligne de crête du Puy Gerbel, dépasse tout juste le Puy de la Belle Viste.
La Croix d'Imbiquerou, et sur la droite, la Vacherie d'Encloux, qui n'est pas en ruines. Entre cette vacherie et le chemin clair horizontal, la petite tâche claire est un autre troupeau de vaches. Il s'en trouve un autre au bord droit de l'image.
Vue recentrée sur le sud-ouest. La crête qui me fait face est celle du Puy d'Encloux, avec le Col de Chèvre tout à droite.
Je vais redescendre doucement vers le Cirque d'Encloux.
Pendant la descente, je dispose d'une vue un peu plus dégagée sur la vallée du Brezons, mais hélas la brume demeure.
Sur ma droite, je m'apprête à longer un petit pierrier.
Le chemin approche d'un groupe de rochers formant un muret.
Arrivé au niveau du muret, il faut partir sur la droite.
Au bout du muret, se trouve un autre chemin...
...lequel fonce droit sur un autre troupeau de vaches.
Ledit troupeau, et le Puy d'Encloux au fond.
Soudain, d'autres formes plus claires attirent mon attention sur ma droite...
...il s'agit d'un groupe de mouflons.
M'ayant repéré, ils s'éloignent immédiatement. J'en compte dix sur cette photo.
S'estimant à distance suffisante, les mouflons me surveillent, ce qui me permet de faire une photo moins floue...
Comme je souhaite contourner le troupeau de vaches, et ce faisant suis en train d'avancer dans la direction des mouflons, ceux-ci s'éloignent à nouveau, attirant maintenant l'attention des vaches.
Dix mouflons et une vache...
...laquelle ne tarde pas à reprendre son activité normale.
Les mouflons, quant à eux, vont rapidement disparaître en contrebas et je ne les reverrai plus de la journée.
Les mouflons partis et le troupeau de vaches contourné, je peux continuer ma progression. Oui, mais par quel chemin ?
C'est alors qu'un bruit de cascatelle attire mon attention sur ce gros bloc rocheux.
Effectivement, un ruisseau tombe de quelques dizaines de centimètres. Peut-être s'agit-il même d'une source, je ne suis pas monté sur le rocher pour regarder s'il y passait un ruisseau.
Je m'arrête demander mon chemin à cette limace. Très serviable, elle m'indique la direction : tout droit.
Et effectivement, je retrouve un chemin juste après avoir passé le bloc rocheux.
Encore le Puy d'Encloux.
Sur ma droite, le flanc sud du Puy de la Cède... et d'autres vaches.
Le chemin continue vers le creux du Cirque d'Encloux, ce qui ne fait pas mes affaires. Arrivé au niveau d'une clôture, je décide de la longer pour remonter.
J'arrive d'ailleurs à une limite de parcelle.
C'est ce moment que choisissent les vaches de tout à l'heure, qui m'observaient, pour venir à ma rencontre. Peut-être me confondent-elles avec leur éleveuse ou éleveur et s'attendent à ce que je les fasse passer sur la parcelle voisine ?
Quoi qu'il en soit, je ne répondrai pas à leurs attentes. Mais cela me permet de faire une belle photo...
...avant de repartir vers le haut. Normalement, je vais finir par retrouver un chemin convenable.
D'ailleurs il me semble discerner un tracé à peu près horizontal, du côté du Puy d'Encloux.
Et du côté du Puy de la Cède, il y a également un chemin qui arrive (c'est celui que j'emprunte quand je fais ce topo dans l'autre sens, et en général je surprend les mouflons au moment de franchir l'arête du Puy de la Cède).
Je profite de l'aide de la pente pour franchir la clôture en un endroit où le fil de fer barbelé se retrouve un peu moins haut, et continuer vers le Puy d'Encloux en longeant les flancs du cirque.
Intermède botanique : de belles pensées (plus exactement, des violettes de Rivin, viola riviniana).
Je m'apprête donc à longer par en-dessous la crête reliant le Puy de la Cède au Puy d'Encloux.
Il y a toujours de la brume au-dessus de la vallée du Brezons...
Le sommet de la paroi est très raviné.
Intermède botanique : des stellaires holostées (stellaria holostea).
Le Puy d'Encloux et, plus près, un gros rocher en train de faire la sieste dans l'herbe.
Intermède botanique : on pourrait croire qu'il s'agit d'arnica des montagnes (arnica montana), mais la forme de la feuille, dentée, permet de reconnaître le séneçon doronic (senecio doronicum), une plante toxique qu'il ne faut surtout pas confondre avec l'arnica...
Le rocher dont je parlais juste avant.
Si vous avez besoin d'un presse-papiers, il fera très bien l'affaire !
Je continue de longer la paroi. Il n'y a pas véritablement de chemin ici.
Trois autres rochers, un peu plus loin, que j'avais d'abord cru être des vaches Salers couchées.
Je serais presque tenté de remonter jusqu'à la paroi et chercher un passage pour la franchir, mais ce serait tricher...
...et puis il ne serait pas raisonnable de ne pas aller au Puy d'Encloux, qui est maintenant si proche.
Mon cheminement va me faire passer au pied de cette zone rocheuse...
...depuis laquelle j'ai une belle vue sur le flanc sud du Puy de la Cède. On remarque bien que le sommet, sur la gauche, est très éloigné de l'extrémité de l'arête (d'aspect plus rocheux), qui semblait être le sommet lorsque j'étais dans le Cirque de Grandval.
Sur cette vue du Cirque d'Encloux, il y a un tout petit peu moins de brume, ce qui permet de distinguer, derrière la pointe du Puy Tario à peu près au centre, le Puy Masso qui dépasse derrière des deux côtés.
Un noisetier esseulé essaie de résister tant bien que mal aux rigueurs du climat du Cantal en altitude, bien aidé par les rochers qui lui fournissent une protection contre le vent...
...mais pas contre le froid, dont sont victimes les rochers eux-mêmes, comme en témoignent ces grandes cassures de gélifraction.
Intermède botanique : une renoncule, mais je ne saurai en préciser le type.
À partir d'ici, le chemin est bien visible.
Intermède botanique : des myosotis des bois (myosotis sylvatica).
J'arrive au niveau de la crête du Puy d'Encloux.
Derrière moi, le Puy de la Cède.
Depuis la crête du Puy d'Encloux, je peux apercevoir devant moi le sommet arrondi du Puy Gros, surmonté d'une croix (visible sur l'image en haute résolution).
Je me rends tout d'abord vers la pointe sud-est de la crête du Puy d'Encloux, qui n'en est pas le sommet.
De ce point, je peux admirer bien évidemment le Puy de la Cède...
...mais aussi le flanc est du Cirque de Grandval : Puy de Grandval, Puy Gerbel, Puy de la Belle Viste plus éloigné vers le centre, et Puy Tario tout à droite.
Malheureusement, il y a toujours autant de brume sur la vallée du Brezons.
Vers l'ouest, une meilleure vue du Puy Gros, sur laquelle on distingue également la petite bosse formée par les ruines de la Chapelle du Cantal.
Je rebrousse chemin le long de la crête du Puy d'Encloux, en direction de son sommet, une trentaine de mètres d'altitude plus haut.
Encore le Puy de la Cède.
Me voici au sommet du Puy d'Encloux, où je vais rejoindre le GR 400. Hélas, le panorama me faisant face est brumeux et peu contrasté ; pour de meilleures photos de ce panorama, je vous recommande de consulter la randonnée de l'Arpon du Diable, même s'il ne passe pas tout à fait à cet endroit.
À part le Puy Griou (au centre), on ne distingue pas grand chose...
Je ne m'attarde pas et je pars en direction du Col de Chèvre, un peu plus bas.
Le Cirque d'Encloux, vu depuis le Col de Chèvre.
Une fois passé le col, il faut bien évidemment remonter...
...car le sommet du Puy de la Cède, s'il est désormais bien visible, est encore loin !
Je vais arriver à la jonction avec le chemin en provenance du Buron de Ferval sur le flanc ouest du Puy de la Cède ; ce cairn sur la petite hauteur, à gauche, en indique l'emplacement.
Du cairn, le point de vue n'est hélas guère plus contrasté. On reconnaît tout de même le Puy Griou devant le Puy Mary, et le Puy de l'Usclade devant le Puy Chavaroche.
La même vue, sans le cairn, qui cachait l'Élancèze à gauche.
À droite du Puy Griou, on devine le Puy de Peyre-Arse et le Téton de Vénus, le Puy Bataillouse ne se détachant pas suffisamment.
Cependant, il est impossible de rater l'Arpon du Diable et, à droite, le Puy Brunet et le Plomb du Cantal.
Sans oublier le Puy de la Cède, à l'assaut duquel je me lance désormais.
Dans la plus pure tradition de la loi de l'enquiquinement maximum, le Puy de la Cède donne l'impression d'avoir son sommet tout proche, alors qu'en fait il s'agit de la bosse suivante, au centre de l'image.
Mais une fois passé la bosse intermédiaire, aucun doute n'est permis. Notez à gauche du sommet, le Plomb du Cantal et le Puy Brunet.
Malheureusement le ciel ne se dégage pas, et le panorama vers l'ouest reste peu contrasté.
Je redescends par la crête, plutôt que d'emprunter le chemin qui passe un peu en contrebas. En ligne de mire, le Puy Brunet, et bien sûr le Plomb du Cantal à droite.
En contrebas du Plomb du Cantal, et tout au bord droit de la photo, le Col de la Tombe du Père...
...et en continuant, le Puy de Grandval et le Puy Gerbel.
Le temps se couvre, la pluie menace.
En contrebas du Puy de la Cède, flanc ouest, le Buron de Ferval est tout juste visible (au centre, vers le bas).
Interméde botanique : des androsaces carnées (androsace carnea).
Dans le Cirque de Grandval, le troupeau de vaches près de la Vacherie de Costejaride Bas ne s'est pas beaucoup déplacé. Sur la gauche de l'image, les ruines de la Vacherie de Costejaride Haut, près desquelles on peut trouver du muguet sauvage à partir de la fin mai.
Le Cirque de Grandval, le Puy de Grandval et le Puy Gerbel, avec de belles nuances de vert.
Je reporte mon attention sur la crête...
...car il ne faudrait pas que j'en chute sur ma droite. Heureusement, les rafales de vent ne sont pas très fortes aujourd'hui.
Le Col de la Pourtoune est en vue. Ensuite, il me faudra remonter le long du GR 400 jusqu'au Puy Brunet.
Seule amélioration du panorama vers l'ouest : il est plus fleuri !
Intermède botanique : les grandes gentianes (gentiana lutea) n'ont pas encore commencé leur floraison.
Intermède botanique : des anémones soufrées (pulsatilla alpina).
Encore une vue du Buron de Ferval, et de Saint-Jacques des Blats au loin, dans la vallée de la Cère.
Me voila de retour sur le GR 400.
L'Arpon du Diable.
Intermède botanique : des véroniques rustiques (veronica agrestis).
Sur les pentes du Puy Brunet, vue sur le Plomb du Cantal.
Au sommet du Puy Brunet.
Depuis le sommet du Puy Brunet, vue sur le Puy de la Cède...
...sur le Cirque de Grandval...
...et bien évidemment sur le Plomb du Cantal.
Autre vue du Cirque de Grandval.
Je pars vers le Plomb du Cantal en restant sur la crête, plutôt que d'emprunter le GR 400.
Les myosotis ont beau être tout petits, ils n'en demeurent pas moins une appréciable source de nectar pour les papillons.
Gros plan sur le papillon en pleine orgie, notez les antennes poilues (bien visibles sur la photo en haute résolution).
Cette crête est parsemée de blocs rocheux...
...qui n'empêchent pas de garder le Plomb du Cantal en vue.
Derrière moi, le Puy Brunet, et le Puy de la Cède à l'arrière-plan.
L'autre face de l'Arpon du Diable.
Le Plomb du Cantal.
Je suis désormais tout proche de sa base...
...et sans plus attendre, je me lance à l'assaut de son sommet.
Coup de chance : à cette heure-ci, il n'y a personne (je croiserai plusieurs personnes en redescendant).
L'Arpon du Diable.
Le panorama vers l'ouest. Je vous recommande de consulter la randonnée du Plomb du Cantal ou celle de l'Arpon du Diable pour avoir des photos plus intéressantes.
Le panorama vers le nord-ouest.
Au nord, le Puy du Rocher.
Des individus facétieux ont monté une brique au sommet...
Le Puy Brunet, et le Puy de la Cède au fond.
Le panorama vers l'est, avec le Col de Prat-de-Bouc.
Légèrement plus à droite (et donc plus au sud), on retrouve le Puy de Grandval et le Puy Gerbel.
Une grande gentiane démarre timidement sa floraison.
Après avoir attendu sans succès une vingtaine de minutes une hypothétique amélioration des conditions météorologiques, je commence la descente vers le Col de la Tombe du Père.
La pente est toujours aussi pénible, le chemin toujours aussi orniéré, cela me rappelle pourquoi je m'efforce autant que possible de ne prendre ce chemin que dans le sens de la montée. Mais aujourd'hui est une exception.
Le Cirque de Grandval se dévoile progressivement à nouveau.
Tout comme le Puy de la Cède.
J'approche du passage canadien et des paravalanches, au niveau desquels le GR bifurque vers la gauche tandis que je continuerai vers le Col de la Tombe du Père.
Le Col de la Tombe du Père en contrebas, devant le Puy de Grandval.
La Tombe du Père.
Autre vue du col.
Le chemin redescend dans le Cirque de Grandval...
...mais je lui préfère un sentier étroit qui monte le long de la clôture en direction du Puy de Grandval.
Derrière moi, le Col de la Tombe du Père et le Plomb du Cantal.
Devant moi, la pente est tout de même soutenue.
Le sommet du Puy de Grandval est encore loin, mais le sommet du Puy Gerbel, derrière à droite, se détache désormais et restera visible pendant quelques temps.
Interméde botanique : je ne sais pas quel est le nom de cette fleur qui ressemble à un croisement entre une graminée et un chardon.
Je passe à proximité d'une zone dégagée par l'érosion, et que j'appelle - par pure dérision - le « spatioport » de Grandval.
En effet, si l'érosion est d'origine naturelle, l'agencement des roches en cercles concentriques dans cette zone est très certainement d'origine humaine (et probablement une pure potacherie).
J'aime beaucoup cet endroit, car il me permet de faire des photos qui sortent un peu de l'ordinaire et marient des nuances de couleurs qui ont rarement l'occasion de se retrouver ensemble. Ici, avec le Plomb du Cantal en décor.
Un peu à l'écart des cercles, il y a comme un « œuf ».
L'œuf et le Puy de la Cède.
Trève de plaisanterie, retour aux prises de vues habituelles, comme cette vue du Cirque de Grandval.
Pendant ce temps, le sentier continue de monter.
Mais me voici presque au sommet du Puy de Grandval, qui ne porte aucun repère ni signe distinctif.
Du sommet du Puy de Grandval, le Puy Gerbel est de nouveau visible.
En contrebas, je retrouve le chemin par lequel j'avais commencé cette randonnée.
Le Puy Gerbel.
J'approche du sommet.
Et m'y voilà !
Le panneau a connu des jours meilleurs.
Devant moi, vers le sud, mon point de départ et le chemin descendant dans le Cirque de Grandval. Et à gauche, le Puy Tario.
Vers le sud-ouest, le Puy d'Encloux.
Vers l'ouest, le Puy de la Cède.
Vers le nord-ouest, le Puy Brunet et le Plomb du Cantal, ce dernier étant masqué par les nuages traversant le Cirque de Grandval.
Vers le sud-est, le Puy de la Belle Viste et le Puy Tario.
Je redescends en direction du Puy de la Belle Viste.
Sur la droite apparaît le Buron de la Combe de la Saure.
Au lieu de suivre le chemin jusqu'à ce buron, je vais suivre la crête qui se dévoile sur ma droite, afin d'arriver directement à mon point de départ.
Intermède myocologique : des vesses-de-loup géantes (calvatia gigantea), avec une chaussure pointure 46 pour l'échelle.
Une autre vesse-de-loup géante, plus fraîche.
Le Puy de la Belle Viste.
Le Puy Tario.
Le Puy Gerbel.
Une dernière vesse-de-loup géante sur mon chemin, à quelques mètres de mon point de départ.