Autour du Puy Violent
miod > crapahutage > autour du Puy Violent
Je vous avais déjà présenté (entre autres) le Puy Violent lors de ma randonnée allant du Pas de Peyrol au Puy Violent. Ici, je me propose de faire une randonnée toute simple allant de Récusset au Puy Violent, avec retour par le Roc des Ombres, en faisant un dernier détour par le Roc du Merle que je ne vous avais pas encore présenté.

Approximativement 15,5 km en un peu plus de 5 heures, pauses comprises.

Zone arpentée, point de départ et itinéraire emprunté

En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).

Le départ s'effectue au hameau de Récusset, sur le chemin qui mène au gîte des Sipières, après le panneau « piste non revêtue » et avant le panneau « forêt communale de St Paul de Salers » ; il y a de la place sur le côté pour stationner une demi-douzaine de véhicules.
Arrivé au niveau du gîte des Sipières, un panneau indique deux heures pour atteindre le Puy Violent ; sans chercher à se presser, une heure et demie suffira.
La piste suit les flancs du Cirque des Sept Fontaines, en traversant de temps en temps un affluent du Ruisseau de la Bouige, qui lui-même ira grossir la Maronne.
De temps en temps, la paroi du cirque est visible ; il faudra se hisser à cette hauteur.
Une meilleure vue des reliefs.
Au bout d'un virage, le Puy Violent apparaît, encore bien loin.
La piste s'élève lentement.
Une trouée dans la forêt à ma droite m'offre une vue sur le Suc de Rond au loin...
...ainsi que sur le Roc de Labro et, à gauche, le Col de Néronne. En contrebas du Roc de Labro, le bourg de Récusset.
Gros plan sur le Roc de Labro.
Lorsque le chemin se met à descendre et tourner à droite (dans l'ombre), il est temps de le quitter en continuant tout droit...
...en direction du Buron du Violental.
La pente du chemin, elle aussi, a quelque chose de violent.
Le chemin alterne zones ensoleillées...
...et zones ombragées.
Enfin, au bout de la montée, se profile une zone d'estives. Puisque le portail est ouvert, les vaches ont été déplacées vers une autre pâture.
La piste continue à s'élever, et la silhouette du Buron du Violental pointe doucement le bout de son toit, à gauche des arbres.
Me voici arrivé au Buron du Violental.
Un panneau indique qu'il a été restauré récemment (tout comme le Buron du Roc de Labro près du Col de Néronne, où se trouve également une installation sonore racontant la vie du buronnier).
L'intérieur du buron est spartiate : un âtre tout simple...
...et une deuxième pièce au fond...
...tout aussi vide que la première.
La piste va se frayer un chemin vers les hauteurs.
Elle longe (d'assez loin) cet affleurement rocheux.
Le sentier de grande randonnée coupe plusieurs fois les larges lacets de la piste afin d'atteindre plus vite la crête. Ici, il part à angle droit sur la gauche au niveau du piquet.
La crête se rapproche doucement, mais il me reste tout de même une bonne centaine de mètres de dénivellée à parcourir.
Les gentianes ont fait leur plein de soleil...
Le chemin se corse un peu, et se transforme en ornière.
Sur la crête, d'autres randonneurs.
Un léger bruit d'eau attire mon attention à droite. Il provient de ce creux légèrement en contrebas.
Il s'y trouve une fine cascatelle, à l'origine du bruit.
En poursuivant sur le sentier, je ne tarde pas à croiser d'ailleurs ce ruisseau. Et, au loin, la silhouette du Puy Violent se montre à nouveau !
La jonction avec la crête est toute proche.
En me retournant, le Roc de Labro et le Suc de Rond sont bien visibles, tout comme le Rocher de l'Aygue, sur la droite.
Quant au Buron du Violental, il n'est plus guère visible, sur la gauche au bord de la forêt.
J'ai rejoint la piste qui monte depuis la Croix des Vachers, à Saint Paul de Salers. En ligne de mire, le Puy Violent.
Le chemin s'apprête à longer la Cumine.
Une partie de la face nord de la Cumine.
Une autre partie de la face nord de la Cumine.
Devant moi, le Puy Violent grandit progressivement dans le paysage.
Alors que sur ma droite, la crête du Puy d'Orset et celle du Puy Chavaroche font leur apparitions, mais peu contrastées pour le moment.
M'étant bien approché de la base du Puy Violent, je laisse la Cumine derrière moi...
...pour me lancer à l'assaut du sommet, dans le chemin réaménagé il y a quelques années.
La pente est forte, mais courte, et le sommet est rapidement en vue.
Au sommet ce matin là, il y a foule, et je ne m'attarde pas. Voici tout de même une vue vers le nord-est : Récusset, le Roc de Labro, le Suc de Rond.
Vers l'est-nord-est, le Suc de Rond, le Rocher de l'Aygue et le Suc Gros.
Vers l'est, le Roc Brin occupe toute la place, mais de part et d'autre dépassent le Puy de la Tourte (à gauche) et le Puy Mary (à droite). À droite du Puy Mary, un œil exercé reconnaîtra une partie du Roc d'Hozières, la Roche Taillade, la Chapeloune, le Plomb du Cantal et le Puy d'Orset, mais ils seront mieux visibles un peu plus loin.
Vers le sud-est, le Puy Chavaroche et le Puy Bassiérou (tout à droite).
Je descends du Puy Violent en direction du Roc Brin (et, surtout, de la Brèche d'Enfloquet). Du coup, le Roc Brin occupe vraiment tout l'espace.
Alors que le GR 400 s'éloigne sur la droite en direction du Fau, je vais continuer tout droit vers ce relief sans nom qui ne rend qu'une vingtaine de mètres d'altitude au Puy Violent.
Sur ma droite, ce mélange de vaches aux robes blanches et acajou me fait imaginer un problème de dames ou d'échecs : « noir joue et gagne en trois coups ».
Depuis ce sommet intermédiaire, le Puy Mary réapparaît, et l'on distingue un tantinet mieux le Roc d'Hozières et la Roche Taillade, à droite du Puy Mary mais plus près. À droite de la Roche Taillade, plus loin, la Chapeloune est facilement reconnaissable à la fente en son milieu ; et à droite de la Chapeloune à l'arrière plan, la bosse arrondie du Plomb du Cantal est facilement reconnaissable. En bonus, à gauche du Puy Mary, on distingue tout juste le sommet du Puy de Peyre Arse.
Je descends du relief anonyme alors que les nuages s'éloignent lentement.
La pointe du Roc Brin, à gauche, est désormais un peu plus contrastée. Notez aussi la différence de contraste entre les estives qui n'ont pas encore été visitées par les vaches, à gauche en vert plus foncé, et celles qui l'ont été, à droite en vert plus clair.
Ça et là, des groupes de rochers en désordres affleurent.
Le chemin passe près d'un troupeau de vaches que je m'efforce de déranger le moins possible.
Derrière moi, sans surprise, le Puy Violent.
Le sentier s'élève de nouveau...
...en me donnant un meilleur angle de vue sur le Puy Violent.
Mais c'est surtout le paysage devant moi, et légèrement sur la droite, qui m'intéresse. Le Puy Mary est à gauche, le Puy Chavaroche à droite, et entre les deux, plus près, le Roc d'Hozières et la Roche Taillade sont bien visibles. La Chapeloune dépasse tout juste de la Roche Taillade, mais le Puy d'Orset, à droite de la Roche Taillade, demeure peu contrasté.
Après m'être avancé un peu plus, je distingue enfin la Brèche d'Enfloquet, tout à gauche, qui me cache le Roc des Ombres ; à droite de la brèche, on distingue tout juste au loin le Puy de la Tourte, alors que le Puy de Peyre Arse est bien visible à gauche du Puy Mary ; on distingue également le Pas de Peyrol et la route qui y mène depuis le Falgoux.
Gros plan sur la Brèche d'Enfloquet (et le Puy de la Tourte au loin).
Gros plan sur le Puy de Peyre Arse et le Puy Mary. On distingue également le Roc d'Hozières à droite, qui masque presque totalement le Petit Puy Mary.
Gros plan sur la Roche Taillade, à gauche, et le Puy d'Orset, à droite. La Chapeloune, en plus sombre, dépasse légèrement de la droite de la Roche Taillade.
Vue recentrée sur le Roc d'Hozières et la Roche Taillade. Mais aussi sur les ravines de chacun des ruisseaux qui, se rejoignant à la lisière de la forêt, forment l'Aspre.
Un plus gros plan sur la Roche Taillade, afin de mieux distinguer la Chapeloune. Ces deux reliefs me cachent le Plomb du Cantal dont on voit cependant la gare d'arrivée du téléphérique, à gauche.
Gros plan sur le Puy Chavaroche, qui était hors champ sur les vues précédentes.
Un peu plus loin sur le sentier, c'est le moment de faire encore une belle photo de famille avec tous ces reliefs, avec la Chapeloune apparaissant cette fois-ci à gauche de la Roche Taillade, et le Plomb du Cantal à gauche de la Chapeloune. Même le Petit Puy Mary est visible, à gauche du Roc d'Hozières !
Le sentier descend vers les ruines d'Enfloquet...
...et passe auprès de cette source, un peu plus active que lors de mon dernier passage lors d'un été bien sec.
Au prochain virage à gauche, je serai tout prêt de la brèche.
En contrebas, les ruines d'Enfloquet.
Autre vue des ruines.
En contrebas, il y a aussi des vaches.
J'effectue le premier franchissement de la brèche...
...et j'ai de nouveau vue sur le Suc de Rond...
...ainsi que sur le Rocher de l'Aygue, le Suc Gros, et le Suc de la Blatte tout à droite, en me tournant un peu.
Devant moi, le Roc des Ombres et sa pente nord-est voisine de 45 degrés.
En m'approchant du deuxième franchissement de la brèche, le Roc des Ombres se révèle un peu plus tourmenté...
Me voilà au deuxième franchissement, je retourne côté sud-ouest.
De ce côté-ci, la pente du Roc des Ombres semble moins forte.
Je retrouve les vaches d'il y a quelques vues, qui n'ont pas beaucoup bougé entretemps. Plus loin, le Puy d'Orset, devant le Puy Chavaroche, sort enfin de l'ombre.
Il me prend l'envie de monter au sommet du Roc des Ombres depuis la brèche. Me voici rapidement sur la première « dent » ...
...mais la pente de la suivante est un peu trop raide (comprendre : dangereuse) à mon goût.
Je vais donc la contourner par un sentier bien érodé et glissant par endroits...
...afin d'atteindre son sommet par l'arrière. Du coup, c'est la brèche qui me fait face.
Autre vue de la brèche après être monté un peu plus.
En parlant de monter, le sommet du Roc des Ombres n'est plus très loin.
Je m'en approche rapidement.
Me voici au sommet. À gauche, le Puy de la Tourte et le Puy de Peyre Arse ; à droite, le Puy Mary, le sommet du Petit Puy Mary tout juste visible, le Plomb du Cantal, le Roc d'Hozières, la Chapeloune et la Roche Taillade.
Et sur la photo en haute résolution, ou si vous avez de bons yeux, on distingue également le Puy Griou, entre le Plomb et la Chapeloune.
Au bout du sommet, ce petit cairn a presque la même forme que le Puy Mary.
Et une fois le sommet derrière moi puisque je m'apprête à redescendre, voici toute la famille réunie. On distingue un peu mieux le Puy Griou (et le Puy Brunet à sa gauche, sur la crête du Plomb du Cantal), et le Puy Chavaroche est visible à droite.
Absent de la photo précédente, le Puy de la Tourte. Au loin à gauche, le Puy de Niermont.
Vue recentrée sur le Puy de Niermont ; sur la crête plus proche, de droite à gauche, le Puy de la Tourte, le Suc de la Blatte (juste devant le Puy de Niermont) et le Suc Gros.
Vue recentrée sur le Suc Gros : à sa gauche, le Rocher de l'Aygue.
Et enfin, à gauche du Rocher de l'Aygue, le Suc de Rond. Plus proche de moi, vers le centre, on distingue le sommet déboisé du Roc du Merle auquel je me rendrai un peu plus tard.
Gros plan sur le Roc du Merle.
En me retournant vers le nord-ouest, la Brèche d'Enfloquet dans l'ombre, et le Roc Brin à droite. Plus à droite, au loin dans la vallée, Récusset.
Je redescends du Roc des Ombres en direction du Roc d'Hozières...
...mais plutôt que de descendre jusqu'au sentier que l'on voit partir vers la gauche en contrebas, je me décide à suivre une draille qui s'engouffre dans la pente à 45 degrés.
La draille ne tarde pas à adopter une pente plus douce, et se dirige vers la brèche qui m'est pour l'instant masquée.
La brèche, et sur la droite, le chemin que je cherche à rejoindre.
Au-dessus de moi, le Roc des Ombres.
J'ai retrouvé le chemin normal ! En ligne de mire, le Roc du Merle et le Rocher de l'Aygue.
Derrière moi, le Roc des Ombres, avec une petite crête de coq tout à gauche, malheureusement en contrejour.
Je descends d'un bon pas vers un nouveau troupeau de vaches.
Je vais donc faire un léger écart vers la droite, mais pas trop non plus, afin de passer au milieu du troupeau tout en restant à distance raisonnable.
C'est chose faite. Notez que les vaches ont déjà tellement profité du paysage qu'elles se permettent de tourner le dos au Roc des Ombres.
Attention, un troupeau peut en cacher un autre.
Je continue ma descente...
...vers d'autres ruines, et d'autres vaches.
D'ailleurs, comme celles-ci sont sur mon chemin, je m'en écarte de nouveau, mais il s'agit d'un mal pour un bien, car je partais de toute façon en direction du Roc du Merle, et je vais donc prendre un raccourci.
Le chemin vers le Roc du Merle se dirige vers la forêt. Notez le Puy de la Tourte, au loin.
Sur ma gauche, le sommet du Roc du Merle, devant le Rocher de l'Aygue.
Je vais passer au pied de ces rochers qui montent la garde.
De nombreux rapaces volent au-dessus de moi. Pendant que l'un s'envole vers la droite, un autre se pose sur le rocher, au centre.
Dernière vue sur le sommet du Roc du Merle (en gros plan)...
...avant de pénétrer dans la forêt.
Changement de décor !
Le sentier traverse une petite clairière baignée par le soleil...
...où se trouve un panneau confirmant l'exactitude de l'itinéraire.
Puis c'est un nouveau passage en sous-bois.
Un dernier virage vers la gauche...
...et je ne vais pas tarder à m'élever au-dessus de la forêt.
La pente est plus prononcée...
...mais elle est courte et je m'approche du sommet à grand pas.
Encore un petit effort...
...et m'y voilà !
Le Roc du Merle étant nettement moins élevé que le Roc des Ombres ou le Puy Violent, il ne m'est pas possible de voir au delà des crêtes les plus proches. Néammoins, le point de vue mérite les efforts effectués pour parvenir au sommet, jugez-en.
En direction du sud, outre la forêt par laquelle je suis arrivé, on distingue le Roc des Ombres à gauche.
Vers l'ouest, le Roc Brin qui masque malheureusement le Puy Violent.
Au sud-est, le Puy Mary, le Petit Puy Mary, la Roche Noire (presque plate), la Chapeloune, et le Roc d'Hozières ainsi qu'une toute petite partie de la Roche Taillade.
En pivotant un peu plus vers l'est, le Puy de la Tourte.
Et plein est, outre le Puy de la Tourte, le Suc de la Blatte au centre.
Vers l'est-nord-est, le Rocher de l'Aygue au centre et le Suc Gros à droite.
Enfin, au nord, le Suc de Rond, et le Falgoux dans la vallée, à gauche.
Une dernière (belle) vue sur le Puy Mary et ses voisins, avant de redescendre.
La forêt est vite retraversée, je remonte vers les ruines et les vaches de tout à l'heure...
...mais celles-ci ne m'ont pas attendu et ont quitté les lieux.
Elles ne se sont pas beaucoup éloignées non plus.
D'ailleurs, elles ont posté une sentinelle !
Je remonte vers le nord, ce qui permet au Puy Violent d'apparaître de nouveau, à droite du Roc Brin.
Encore un petit effort, ensuite le chemin va redescendre en longeant la lisière de la forêt, à gauche.
Voici probablement la dernière vue du Puy Mary de cette randonnée.
Je descends donc en suivant la lisière...
...sans oublier de jeter un dernier regard au Roc des Ombres.
Le chemin descend rapidement...
...et je m'apprête à quitter les estives, au niveau du portillon.
Le chemin se dirige vers Récusset qui n'est pas encore visible.
Alors que ce chemin invite à continuer tout droit jusqu'au Buron du Roc de Labro et au Col de Néronne, attention à ne pas rater le sentier qui part sur la gauche un peu plus loin.
Lequel sentier est visiblement moins fréquenté ou moins entretenu, et pourtant il s'agit d'un GR !
Alors que je pensais ne plus le voir, le Roc des Ombres est toujours visible derrière moi.
Le sentier approche de ce muret de pierres sèches...
...et le longe sur une courte distance.
Dernière vue sur le Roc des Ombres ?
Ah non, il est encore visible d'un peu plus bas.
Dernier regard au Puy Violent.
Devant moi, le Roc de Labro, mais le chemin va partir à gauche quelques mètres plus loin.
J'approche de nouveau de la forêt qui prendra soin de me masquer tous les reliefs.
Le chemin croise le sentier de découverte de Récusset (« chemin des boîtes noires »), balisage bleu. Je ne vous révèlerai pas ce qui se trouve dans cette boîte noire, justement !
Encore un peu de piste...
...et je vais rejoindre mon point de départ, au niveau du panneau « piste non revêtue ». Et au loin... le Puy Violent !