La crête de Cabrespine
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La crête de Cabrespine va du Puy Chavaroche, tout proche du Puy Mary, au col de Légal qui se trouve au milieu d'une ligne reliant Saint-Projet-de-Salers à Saint-Julien-de-Jordanne.

On peut l'atteindre, soit par le nord en effectuant l'ascension du Puy Chavaroche depuis le Col de Redondet, soit par l'est en allant au col du Piquet depuis Mandailles, soit par le sud en partant du col de Légal.

C'est cette dernière option que j'ai choisie, une tentative précédente depuis Mandailles ayant du être annulée pour cause de plafond nuageux trop bas.

Les images sont assez sombres pendant le premier tiers de la randonnée, pour cause d'épaisse couverture nuageuse, avant que les nuages ne se dissippent progressivement.

Environ 14,2 km en 4 heures et quart (pauses hydratation et collation comprises). Grosse déception pour moi parce que je pensais pouvoir boucler cet aller-retour en moins de quatre heures.

Zone arpentée
Itinéraire emprunté

En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).

Départ du col de Légal, en suivant le panneau qui indique le GR 400, lequel passe un peu plus loin (et un peu plus haut). Sur ma gauche, une prairie de pissenlits.
Sur la gauche, la Montagne de l'Hospice. Juste à droite, dans la vallée, le bourg de Fontanges. En suivant la crête de la Montagne de l'Hospice vers la droite, en descendant, le sommet un peu plus vert est le Puy Broussous ; puis le creux est le Col de Saint-Georges.
Derrière les pissenlits se trouve la vallée de la Bertrande, laquelle a par endroit dénudé le volcan cantalien à vif, comme cette excroissance connue sous le nom de « Côtes du Cuzol », et qui était déjà au centre de la photo précédente, celle-ci n'en étant qu'un gros plan.
Derrière moi, le Col de Légal.
Toujours sur ma gauche alors que je continue d'avancer, le Puy Violent se détache, ici à droite de la photo et dans l'ombre des nuages.
Je ne tarde pas à rejoindre le GR 400 en provenance de ma droite. Au fond, le sommet large et arrondi du Puy Bassiérou.
En progressant le long du GR 400, j'ai toujours le Puy Violent au loin sur ma gauche et, à l'ombre sur la photo, devant le Puy Violent mais plus vers le centre de la photo, une excroissance rocheuse qui s'appelle en toute simplicité « La Roche », qui me cache La Bastide, mais pas Le Fau, dont les maisons se trouvent juste à sa gauche.
Devant moi, la crête du Puy Violent continue avec la Brèche d'Enfloquet et le Roc des Ombres immédiatement sur sa droite, puis la Roche Taillade (qui masque le Roc d'Hozières) au centre du champ ; entre les deux, devant, le Puy d'Orset. Plus à droite et plus haut, le Puy Chavaroche, et, tout à droite, le creux du Col du Piquet.
Gros plan sur le Puy d'Orset et la Roche Taillade. On distingue un peu mieux, sur la droite, la Roche Parlante au premier plan, et tout à droite au loin, le Puy de la Tourte.
Gros plan sur le Puy Chavaroche. On distingue très légèrement l'homme de pierre à son sommet, qui forme une petite pointe à gauche.
Gros plan sur la Brèche d'Enfloquet et le Roc des Ombres.
Gros plan sur le Puy Violent, qui profite d'une trouée dans la couverture nuageuse.
Gros plan sur le ratelier de « La Roche ». Grand mère, comme tu as de grandes dents !
Gros plan sur le Puy de la Tourte, au fond, et la Roche Parlante à sa gauche, plus près.
Au pied de la Roche Parlante, en quelque sorte, une petite zone a également été mise à nu il y a très longtemps, puisqu'aucun cours d'eau ne passe plus par là : le Biouradou (avec la Vacherie du Colombier à gauche).
À force de monter, voici enfin la crête de Cabrespine qui commence à se dévoiler devant moi, sur la gauche. Au loin, on reconnaît sans la moindre difficulté la crête du Plomb du Cantal, qui se trouve au centre du champ.
Gros plan sur la crête du Plomb du Cantal. On reconnaît de gauche à droite, le Puy du Rocher, le bâtiment du téléphérique, le Plomb du Cantal, le Puy Brunet et le Puy de la Cède.
En continuant d'avancer, voici les deux bosses de l'Élancèze à gauche, et le Courpou Sauvage à droite, surveillés par quelques vaches salers à l'estive.
Gros plan sur l'Élancèze.
Gros plan sur le Courpou Sauvage.
Gros plan sur le Puy de Bassiérou.
Ah, et aussi sur la crête du Plomb du Cantal !
« - Dis, crois-tu que l'herbe est meilleure au Courpou Sauvage ?
- Je ne sais pas, on devrait aller voir... »
Le soleil jouant à cache-cache avec les nuages, je profite de la moindre éclaircie sur un sommet pour en prendre un cliché.
Ici, le Puy d'Orset, la Roche Taillade et le Puy Chavaroche profitent d'un peu de lumière.
« - Dites donc, vous ne trouvez pas que l'herbe a un petit goût de volcan ?
- Attends, j'en broute un peu et je te dis...
- Tu racontes encore n'importe quoi Régis ! »
Encore un gros plan sur le Puy Chavaroche, qui est encore bien loin.
Enfin du soleil sur « La Roche » !
En ligne de mire, Cabrespine, ainsi que le chemin sinueux qui y monte.
La photo précédente était un gros plan. Cabrespine est en fait encore loin, il faut d'abord rejoindre cette vacherie abandonnée.
Gros plan sur le Puy Violent, prétexte pour faire une pause dans la montée.
Gros plan sur la Brèche d'Enfloquet et le Roc des Ombres.
Gros plan sur le sommet du Puy d'Orset (avec la Roche Parlante juste devant) et la Roche Taillade.
Gros plan sur le Puy Chavaroche. L'homme de pierre est désormais bien visible.
Derrière moi, je laisse le Puy Bassiérou.
Sur ma droite, je peux désormais voir la vallée de la Jordanne, avec au centre, le col d'Aisses séparant la crête du Courpou Sauvage se terminant par Puech Bernis, à gauche, de Bancarel, à droite.
Au premier plan, à gauche, une partie du Rocher de Combières.
Vue recentrée sur le Rocher de Combières, avec le Courpou Sauvage en arrière plan (et l'Élancèze tout à gauche).
J'atteins, puis laisse derrière moi la vacherie abandonnée, qui est plutôt en bon état (à part feu le toit du bâtiment de gauche).
Sous cet angle, on distingue une petite zone rocheuse à nu au sommet du Puy Bassiérou, à l'arrière-plan.
Je passe un chouïa plus près du Rocher de Combières. Le voici en gros plan.
Cette fois, plus besoin de gros plan sur Cabrespine. Sur la gauche, dans le prolongement de Cabrespine, le Cassaïre, qui paraît moins élevé, mais c'est parce qu'il est plus loin.
Cabrespine.
Un chemin permet de descendre vers le Rocher de Combières et St-Julien-de-Jordanne. Je l'ignore et suis la direction du col du Piquet, mais surtout de Cabrespine qui le précède.
Le Rocher de Combières et la vallée de la Jordanne. Au loin dans la vallée, la petite tâche claire est le Lac des Graves, après Saint-Cirgues-de-Jordanne.
Dernier gros plan sur le Rocher de Combières.
Devant moi, toujours l'Élancèze et le Courpou Sauvage.
Cabrespine n'est vraiment plus très loin, je me faufile entre de gros blocs rocheux épars de part et d'autre du sentier.
Encore un petit effort...
« Farandole de rochers sur son lit d'herbe sauvage ».
Au fond, le Puy Chavaroche à droite, mais aussi le Roc des Ombres, le Puy d'Orset et la Roche Taillade, à gauche.
Le sommet de Cabrespine.
Gros plan sur le sommet. Le sentier va jusqu'au pied, puis le contourne vers la droite.
La grosse roche en contrebas à droite, sur la photo précédente, invite à s'y allonger quelques instants. Voici la vue sur la vallée de la Jordanne, en étant face à cette roche.
Le flanc sud-est du sommet que je commence à contourner.
On dirait que ce rocher est placé sur un plateau !
La Brèche d'Enfloquet, vue à travers une petite brèche dans Cabrespine. Si ce n'est pas de la mise en abîme, ça...
En continuant à contourner Cabrespine, d'autres reliefs font leur apparition, à commencer par le Puy Griou, bien visible à gauche, accompagné à sa droite du Puy de l'Usclade.
Gros plan sur le Puy Griou.
Le chemin se décide à affronter l'obstacle et passer au travers à un endroit un peu plus accessible. Il y a tout de même des « marches » assez hautes, plutôt étroites et, en ce moment, un peu glissantes, avec de l'eau stagnante par endroits.
Une fois parvenu au sommet de Cabrespine, on a peine à croire qu'il s'agit d'un éperon rocheux, car le sommet est plat et verdoyant !
En guise de taupes, il y a tout de même des rochers émergeant un peu partout. Au loin au centre, le Puy Bassiérou.
En contrebas, le chaos rocheux est un peu plus dense.
Et l'ascension de la crête continue vers la droite.
À droite, un cairn imitant la forme du Puy Griou ; à gauche au loin, le Puy Griou imitant la forme du cairn.
Le Puy Griou et le Puy de l'Usclade. À l'arrière plan, le Puy du Rocher (derrière le Puy de l'Usclade) et le Plomb du Cantal.
La crête continue de monter vers le Cassaïre, qui se trouve derrière cette bosse ; sur la gauche, le Puy Chavaroche.
Gros plan sur le chemin du Cassaïre.
Je longe une estive de roches.
Certaines ont des côtés bien lisses, comme si elles s'étaient fendues et qu'une moitié s'était abimée plus bas.
Une roche un peu bizarre attire mon attention...
...il ne s'agit pas d'une roche, mais d'un bédélat semi-enterré, et plutôt bien intégré dans son environnement.
En voici d'ailleurs l'entrée, avec une belle voûte.
Vu d'un peu plus loin, il donne l'impression d'être une porte d'entrée vers les entrailles du volcan cantalien.
Au loin, à la droite du Puy Chavaroche, le Puy Mary effectue une timide apparition.
Gros plan sur le Puy Mary.
J'approche du Cassaïre, au centre.
De gauche à droite, le Cassaïre au premier plan, le Puy Griou, le Puy de l'Usclade.
Entre le Cassaïre et le Puy Griou, on distingue aussi dans la moitié gauche le Puy Bataillouse, le Téton de Vénus (dépassant à peine) et le Rocher du Bec de l'Aigle.
L'Élancèze et le Courpou Sauvage, mais aussi Mandailles à gauche et Saint-Julien-de-Jordanne à droite, le long de la Jordanne.
Gros plan sur Mandailles (on voit surtout le hameau de Larmandie sur la route du col du Pertus, en fait).
Pendant ce temps, le Puy Violent profite d'une éclaircie...
...tout comme la Brèche d'Enfloquet et le Roc des Ombres.
Au Puy Mary qui se trouve à gauche du Cassaïre, vient maintenant s'ajouter à droite, le Puy de Peyre Arse.
Encore un gros plan sur le Puy Mary.
Et un gros plan sur le Cassaïre et le Puy de Peyre Arse.
Le chemin contourne le Cassaïre par la gauche. Il ne faudrait toutefois pas que ce rocher aie une soudaine envie d'aller se jeter au fond de la vallée de la Bertrande....
Je laisse derrière moi le Cassaïre.
Meilleure vue de la crête, en m'éloignant vers le Piquet.
Et justement, ma punition est toute proche, puisque le Piquet est juste un peu plus loin.
Le col du Piquet est aussi en vue, avec le Puy Mary et le Puy de Peyre Arse en arrière plan.
Le sommet du Puy Chavaroche est désormais masqué par le reste de la crête.
Depuis le Col du Piquet, superbe panorama allant du Puy de Peyre Arse à gauche au Puy de l'Usclade à droite, avec le Puy Griou au centre, et la crête du Plomb du Cantal au fond.
Il ne reste plus qu'à m'élever de près de deux cent mètres le long de la crête pour rejoindre le Puy Chavaroche.
Il reste encore un peu de neige au-dessus de 1600 mètres.
Vers l'ouest, sur ma gauche, la vallée de la Bertrande. On reconnaît, légèrement à droite du centre, le relief partiellement déboisé au bord du col de Légal, mon point de départ.
Vers le sud, derrière moi, la crête de Cabrespine, avec le Piquet au centre, le Cassaïre à sa droite, et Cabrespine plus loin, un peu plus verte.
Au loin à gauche du Piquet, le Courpou Sauvage.
Encore l'Élancèze et le Courpou Sauvage.
Vers l'est, le Puy de Peyre Arse, le Puy Bataillouse, le Rocher du Bec de l'Aigle, le Puy Griou et le Puy de l'Usclade dans l'ombre.
Gros plan sur le Puy de Peyre Arse.
Gros plan sur le Puy Griou et le Puy de l'Usclade.
Je poursuis mon ascension.
La montée est quelque peu raide par endroits, avec des passages sur de la roche bien érodée et parfois glissante.
L'homme de pierre du Puy Chavaroche est de nouveau visible.
Si, si, il s'agit de la minuscule bosse au centre, légèrement à droite de l'axe du chemin.
On le voit un tout petit peu mieux en ayant progressé de quelques dizaines de mètres, sur la gauche cette fois.
N'allez pas me dire que vous ne le voyez pas ici !
Allez, encore un dernier effort.
Depuis le sommet du Puy Chavaroche, la crête continue vers le col de Redondet. Le flanc est bien raide...
Sur la gauche, la bosse de la Chapeloune. Tout à gauche, le Puy de la Tourte. Au centre, le Puy Mary, et à droite, le Puy de Peyre Arse.
La même vue en plus large, le Puy de la Tourte profitant d'un peu de soleil.
De gauche à droite au loin, le Puy de Peyre Arse, le Puy Bataillouse (peu visible car ne dépassant pas de la ligne de crête du Rocher du Bec de l'Aigle), le Rocher du Bec de l'Aigle, le Rocher de la Sagne du Porc, le Puy du Rocher.
Vers l'ouest, une partie de la crête du Puy d'Orset, la Roche Taillade au centre, mais surtout le Roc d'Hozières à sa droite, d'un ton nettement plus gris, qui est enfin visible.
Toujours sur la gauche, plus loin, la Brèche d'Enfloquet et le Roc des Ombres. Quant à la crête encore plus loin sur la moitié droite, il s'agit de celle allant du Suc de Rond (derrière la Roche Taillade) au Suc Gros, en passant par le Rocher de l'Aygue.
Gros plan sur la Roche Taillade et le Roc d'Hozières.
La crête complète du Puy d'Orset. Au loin à gauche, le Puy Violent.
L'homme de pierre du Puy Chavaroche (et ses enfants).
Je reviens sur mes pas pour revenir à mon point de départ.
Au revoir, l'homme de pierre !
Il reste tout de même une bonne épaisseur de neige, par endroits !
Notez également, peu visible dans ces conditions d'éclairage, juste au niveau du Puy Griou, une petite bosse dans le flanc du Puy Chavaroche, sur laquelle semble être érigée une croix.
Gros plan sur cette bosse. Il ne s'agit finalement que d'un pieu, peut-être une croix ayant perdu l'une de ses branches ?
Les flancs sont vraiment abrupts, par endroits.
Quand ils ne sont pas tout simplement à pic !
Et c'est haut, en plus !
Mieux vaut regarder plus loin.
Gros plan sur le Puy Mary et le Puy de Peyre Arse.
Gros plan sur le Puy Bataillouse et le Rocher du Bec de l'Aigle (crête de gauche) et le Rocher de la Sagne du Porc (crête de droite, plus éloignée).
L'Élancèze et le Courpou sauvage au loin, le col du Piquet, le Piquet et le Cassaïre, plus proches.
Allez, encore un peu de neige, pour la route.
Le Puy Griou et le Puy de l'Usclade, mais aussi le Plomb du Cantal et le Puy Brunet, entre eux, au fond. Et une langue de neige pour contraster.
Gros plan sur le Puy Griou. Et derrière, le Puy du Rocher et le bâtiment du téléphérique du Plomb du Cantal.
De retour au Piquet.
Dernière vue sur l'homme de pierre du Puy Chavaroche avant que le relief ne le masque.
Entre le Piquet et le Cassaïre, le Puy Griou et le Puy de l'Usclade profitent à leur tour d'un brin de soleil.
Gros plan sur le Puy Griou et le Puy de l'Usclade.
De retour au Cassaïre.
Dernière vue du Puy Mary, et... bon sang ! L'homme de pierre est encore tout juste visible !
Le rocher de tout à l'heure ne s'est pas détaché entretemps.
Bientôt de retour à Cabrespine, avec le Puy Bassiérou au centre.
Le Puy Griou est caché parmi ces rochers au sommet de Cabrespine, saurez-vous le dénicher ?
Descente de Cabrespine sur la gauche entre les deux rochers...
C'est tout de même un peu raide, non ?
Le Puy Bassiérou en ligne de mire.
Comme je l'avais mentionné plus haut, il y a une petite excroissance rocheuse au sommet du Puy de Bassiérou. Malheureusement elle se trouve dans l'ombre alors que je passe à proximité.
Pour finir, je vous laisse avec quelques pensées du Cantal.