Le tour du Puy Griou
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Le chemin habituellement conseillé pour aller au Puy Griou, soit arrive directement à l'arête nord (en provenance du Col de Rombière ou de Col de Font de Cère), soit en longe le flanc ouest (en provenance de Mandailles ou du Col du Pertus).

Or, l'aspect du sommet du Puy Griou varie beaucoup en fonction de l'endroit d'où l'on porte son regard, comme vous allez pouvoir le constater.

Au lieu de partir du Col du Pertus comme lors de ma dernière ascension du Puy Griou, j'ai décidé de partir plus bas, sur la route de St-Jacques des Blats au Col du Pertus, à 1150 mètres d'altitude.

Un peu plus de 12 km en à peine plus de 5 heures (pauses hydratation et collation comprises).

Zone arpentée Itinéraire emprunté

En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).

Départ à « la Bouguette », sur la route de Saint-Jacques des Blats à Mandailles, avec parking, point de vue signalé et une croix visible du bourg.
Sur la droite, superbe vue sur la crête du Plomb du Cantal (à droite de l'Arpon du Diable qui occupe le centre du champ et descend vers la croix). On distingue à gauche de l'Arpon du Diable, le bâtiment du téléphérique, et plus à gauche, le Puy du Rocher.  Juste à droite du Plomb, la petite bosse est le Puy Brunet.
Sur la gauche, une vue à peine moins superbe sur la forme pointue du Puy Griou, et tout à droite, le Rocher du Bec de l'Aigle.
Quant au chemin qui mène au Griou, il se trouve sur la gauche, on peut d'ailleurs voir une famille me précédant, que je ne tarderai pas à dépasser.
La même vue, recentrée sur les reliefs.
Gros plan sur le Puy Griou. Juste à sa gauche, une mouche sur mon objectif, que je ne remarquerai pas avant quelques heures, et qui a gâché un bon nombre de clichés ce matin là...
Pour aller au Griou, il suffit de suivre dans un premier temps le balisage vert.
Le chemin rejoint rapidement les bois. Il est par endroits très boueux, vu la quantité de neige tout juste fondue qui a plus que trempé les sols. Mais, très vite, j'atteins les zones d'estive, d'où ce portillon.
Le sentier croise le tracé de nombreux ruisseaux, la plupart n'étant pas permanents et uniquement alimentés par la fonte des neiges. Ici, un mince filet descend dans un grand bruit, à cause des nombreuses cascatelles. Et pourtant, ce tapis de feuilles mortes sur le sentier le cache presque...
Comme il y a beaucoup de chemins dans les environs, les croisements sont nombreux. Ils vont tous, soit au Griou, soit à Mandailles, soit au Lioran, sans compter ceux qui viennent de Saint-Jacques des Blats comme celui sur lequel je me trouve. Je continue sur le balisage vert afin d'arriver par l'est du Griou.
Le chemin sort des bois et arrive en zone d'estive proprement dite. Les premiers crocus de printemps sont de sortie.
Cette fois-ci, le Plomb du Cantal est bien visible, seul au centre. À sa droite, le Puy Brunet qui, par la perspective, semble le dominer légèrement. Plus à droite, le Puy de la Cède, sous lequel ce trait blanc de neige est le tracé de l'ancienne voie romaine, qui survit sous la forme du GR 400 de nos jours.
À gauche du Plomb, le Puy du Rocher et, encore plus à gauche, le Rocher de la Sagne du Porc.
Quant au Puy Griou, il est temporairement hors de vue, mais profite de temps en temps d'une brèche dans la végétation pour se montrer.
Gros plan sur le Puy Griou (avec la mouche de mon objectif en bonus).
Après les crocus violets, voici une zone de crocus blancs.
Enfin, entre le Rocher du Bec de l'Aigle à gauche et le Rocher de la Sagne du Porc à droite, le Puy de Masseboeuf dont débouche le tunnel routier du Lioran.
Gros plan sur l'entrée (ou la sortie, selon le sens...) du nouveau tunnel du Lioran. L'ancien tunnel (qui sert d'évacuation au nouveau tunnel en cas de problème) est masqué par les arbres, à droite ; on voit tout de même le reste de route qui y mène.
Au premier plan, le hameau des Chazes.
Je quitte la zone d'estive pour retourner dans une zone boisée, mais pas seulement : elle est aussi enneigée. En bonus, l'ombre du guignol qui prend la photo.
Le Puy Griou continue de jouer à cache-cache avec les arbres, mais est tout de même un peu plus proche. Au centre, juste au-dessus des arbres, la mouche de mon objectif.
Gros plan sur les petites orgues qui étaient visibles juste sous la mouche sur la photo précédente. Je passerai beaucoup plus près un peu plus tard...
...mais pour l'instant, j'ai droit à du rab' de neige.
Le chemin traverse un pierrier sur quelques dizaines de mètres, mais la neige le cacherait presque (il y a tout de même beaucoup moins d'arbres dans cette zone).
Encore un pierrier, un peu plus long et un peu plus visible.
J'ai l'impression de n'être plus si loin de l'altitude de la base du Griou (1450 mètres environ). Pourtant je suis tout juste à 1300 mètres...
Encore un ruisseau à franchir. Agité en aval...
...mais bien plus sage en amont.
Après ce ruisseau, le chemin remonte dans des conditions plus praticables : ni neige, ni feuilles.
Et pourtant les ruisseaux qui le coupent sont nombreux.
Celui-ci remplit une vasque en s'oxygénant, et invite à remplir sa gourde.
Un embranchement, il y avait longtemps. Mon chemin continue tout droit, là où la pente est la plus forte (mais on peut tricher en continuant sur la gauche puis en prenant à droite au croisement suivant).
Quel que soit le choix d'itinéraire, le chemin arrive au pied des orgues que je vous avais signalées tout à l'heure. Et, en ligne de mire, le Puy Griou.
D'autres chemins se croisent ici. Je continue sur le balisage vert, non pas en direction du Puy Griou, mais en direction des Chazes, afin de rester sur l'est du Griou.
Gros plan sur les orgues...
...et gros plan sur la face sud du Griou.
Pour continuer, un peu de neige.
Au croisement suivant, il me faut prendre à gauche en direction de la vacherie du Griou. Mais le balisage est perturbant, il doit manquer un panneau. J'arrive de la gauche du panneau, et je laisse ce panneau sur ma gauche en montant presque dans la direction opposée de celle d'où je viens, malgré la balisage indiquant que ce n'est pas le bon chemin.
Et pour me féliciter de ne pas m'être trompé, j'ai droit à de la neige, en plus grande épaisseur.
Au virage suivant, je peux prendre une autre vue des orgues de tout à l'heure, sous un angle différent.
J'approche enfin de la vacherie du Griou !
La voilà. Et, au-dessus du toit, la mouche de mon objectif.
En m'approchant encore un peu, je peux avoir ensemble la vacherie du Griou et le Puy Griou.
Et, en regardant vers le sud, j'ai vue sur l'Élancèze au loin (le sommet plus proche, sur la gauche, ne porte à ma connaissance pas de nom). Avec cette pénible mouche qui vient gâcher la photo.
Et devant moi s'étale la crête du Plomb du Cantal, encore partiellement en contre-jour. Je repasserai au même endroit au retour, ce sera l'occasion d'avoir de meilleures photos.
Gros plan sur le Puy Griou.
Un petit oiseau profite des piquets de la clôture.
Je dépasse la vacherie du Griou. D'ailleurs, qu'indique ce panneau ?
...qu'il s'agit bien de la vacherie du Griou, au cas où quelqu'un en douterait.
Il n'y a désormais plus d'obstacle entre le Puy Griou et moi. Le chemin y monte d'ailleurs entre les deux clôtures, avant d'obliquer sur la droite.
Gros plan sur le sommet tourmenté du Puy Griou.
Je m'avère distrait un instant, et au lieu de partir vers le Griou, je commence à partir vers l'ouest.
C'est en apercevant de nouveau entre les arbres l'Élancèze (ainsi que le Courpou Sauvage à droite) que je prends conscience de ma bévue.
Entretemps, j'ai nettoyé mon objectif, et puisque je suis de retour à la vacherie du Griou, voici une enfin photo propre de la crête du Plomb du Cantal...
...et une du Puy de la Poche, de l'Élancèze et du Courpou Sauvage.
Après avoir obliqué, le sentier continue de longer la clôture jusqu'à ce chaos rocheux, à partir duquel il s'en écarte. J'ai failli m'y laisser prendre, le balisage jaune n'est pas toujours bien visible sur les pierres.
Je suis maintenant au sud-est du Puy Griou, et la faille centrale est désormais visible, tout comme la raideur de la paroi sud.
Je vais une courte pause pour souffler un peu, et profiter du panorama...
Gros plan sur le Plomb du Cantal, bientôt à court de neige.
Je vois aussi la vacherie du Griou, en contrebas.
Voici désormais la face est du Puy Griou.
Je continue de progresser en direction du nord du Griou. La faille centrale commence à se « refermer »...
...pendant que le chemin traverse une zone rocheuse...
...avec même quelques structures d'orgues, à peine au-dessus du chemin.
Lesdites orgues, et le Puy Griou.
Gros plan sur le Puy Griou. On distingue bien, au centre, des lignes de cassure, presque horizontales, en légère pente vers la droite ; alors que sur la partie gauche, celles-ci sont inclinées à 45 degrés environ.
Le chemin devient difficile à discerner, mais heureusement, des cairns me permettent de ne pas m'égarer...
...et c'est bien heureux.
Le chemin m'éloigne du Puy Griou vers le nord, tout en m'en rapprochant en altitude. Si le sommet paraît soudainement moins élevé, c'est parce qu'une petite bosse en cache une partie.
Gros plan sur le Puy Griou, sous l'angle nord-nord-est maintenant. On distingue désormais quatre « vagues » au sommet, qui sont autant de points culminants.
J'approche de l'extrémité de cette bosse...
...et, surprise, c'est une belle étendue de neige qui m'attend. J'ai le choix entre trois traces existantes, qui me conduiront toutes au même point...
...à savoir, la ligne de crête du Puy Griou (qui mène au Col de Rombière).
Quelques mètres avant de l'atteindre, voici à quoi ressemble le Puy Griou, vu du nord.
Depuis la ligne de crête, je peux apercevoir le Griounou, ainsi que la crête du Puy Chavaroche, avec le Puy Mary à droite.
Et bien sûr la crête du Puy de Peyre Arse, majestueux à droite.
Je m'apprête à monter sur le premier des deux petits sommets intermédiaires entre le Puy Griou et le Col de Rombière (et qui ont sensiblement la même altitude). Pendant la montée, j'aperçois également le Puy Bataillouse.
Gros plan sur le Puy Bataillouse.
Gros plan sur le Puy de Peyre Arse.
Gros plan sur le Puy Mary au centre, la Roche Noire à gauche, et la Brèche de Rolland à droite. Le trait blanc est la route du Pas de Peyrol, qui n'a pas encore été déneigée et ne le sera pas avant au moins six semaines.
Entre la Roche Noire à droite et la Chapeloune à gauche, on peut distinguer le Roc des Ombres au loin, devant lequel, à gauche, se trouve le Roc d'Hozières, peu contrasté (mais d'un gris plus clair, tout de même visible sur la photo en haute résolution). Sa voisine la Roche Taillade est entièrement masquée par la Chapeloune.
On distingue un tout petit peu mieux le Roc d'Hozières sur ce plus gros plan.
Le Puy Chavaroche, à l'aplomb du Griounou dont on voit tout juste le sommet, au bas de la photo.
Tout à droite, le Puy Chavaroche, et tout à gauche, le Cassaïre et le Piquet.
Le Griounou.
Le sommet du relief intermédiaire est doté d'un cairn comme unique décoration. Derrière-lui, le Rocher du Bec de l'Aigle, et le Téton de Vénus à gauche.
La même vue depuis le cairn, recentrée vers le Téton de Vénus, fait apparaître le Puy Bataillouse à gauche.
Gros plan sur le Rocher du Bec de l'Aigle, à droite, et les Roches de Vassivière au centre.
Gros plan sur le Téton de Vénus.
Gros plan sur le Puy Bataillouse.
Gros plan sur les Monts Dore, visibles au loin. À droite, mais pas aussi loin, le Puy de Niermont.
La partie nord de la crête du Plomb du Cantal, avec le Rocher de la Sagne du Porc au centre et le Puy du Rocher à droite. Plus près et moins haut, le Puy de Masseboeuf et son antenne, ainsi que le village de vacances de Font de Cère. La route d'Aurillac est tout juste visible en bas à droite.
La partie centrale de la crête du Plomb du Cantal, centrée sur le Puy Brunet. De gauche à droite, le Puy du Rocher, le bâtiment du téléphérique, le Plomb du Cantal, le Puy Brunet, le Puy de la Cède, et tout à droite, le Puy Gros.
Gros plan sur le Rocher de la Sagne du Porc au centre, l'Aiguillon plus à droite, et le Puy du Rocher tout à droite. Au premier plan, le village VVF.
Gros plan sur le Puy du Rocher et le Plomb du Cantal, à droite.
Gros plan sur le Plomb du Cantal et le Puy Brunet, avec l'Arpon du Diable descendant du Puy Brunet sur la droite.
Gros plan sur le Puy de la Cède, au centre, et l'Arpon du Diable au premier plan.
Il est temps de me retourner, et de faire face au Puy Griou. Comme il fallait s'y attendre, il reste de la neige sur le flanc nord-ouest, le seul qui est praticable sans matériel d'escalade...
Gros plan sur le Puy Griou. Juste au bord de la paroi de gauche, les deux bosses de l'Élancèze.
Le Puy Griou avec le Griounou.
Je me décide à tenter l'ascension quand même. Mais la neige est gelée en surface et trop épaisse pour que mon poids brise la glace, ce qui rend la progression difficile. Je préfère jeter l'éponge à mi-hauteur de l'ascension, devant cette zone trop pentue et trop glissante.
Avant de redescendre, je profite tout de même de ce superbe panorama. Ici, le Puy de Peyre Arse, le Puy Bataillouse, le Téton de Vénus.
Le Rocher du Bec de l'Aigle, ainsi que les deux reliefs intermédiaires (1618m) de la ligne de crête du Griou en direction du Col de Rombière (le premier, auquel j'ai fait un détour un peu plus tôt, est au centre, le deuxième se trouve à droite du Téton de Vénus, avec une assez grande étendue de neige).
De droite à gauche, le Puy Mary, le Petit Puy Mary, le Roc des Ombres, le Roc d'Hozières.
En même temps, je ne peux pas dire que je ne connaissais pas la difficulté de l'ascension...
Hors période d'estive, on laisse les portillons ouverts, afin d'éviter justement de les voir bloqués par la neige. Est-ce le vent, ou une personne ayant fait du zèle pour refermer ? Heureusement, avec la hauteur de neige, il est facile à enjamber.
Je pars vers le flanc ouest du Puy Griou, ce qui me donnera l'occasion de croiser toutes les personnes allant au Griou par le chemin habituel.
Avant de continuer à redescendre, une dernière photo du Puy de Peyre Arse...
...du Puy Mary et des fours de Peyre Arse...
...du Puy Chavaroche et de la Chapeloune...
...et du Griounou, mais ce ne sera pas la dernière.
Quant au Puy Griou, son flanc ouest est nettement moins impressionnant car la pente est moins abrupte...
Le Griounou, et les ruines d'un buron à son pied, bien mises en évidence par la neige.
L'Élancèze au loin, au centre, et le Puy de l'Usclade, à droite, celui-ci étant visible pour la première fois de la journée.
Un dernier gros plan sur le Griounou, lorsque le chemin passe au plus près.
De l'autre côté, le Puy Griou a presque l'air facile d'accès. Pourtant le pierrier ne se laisse pas franchir facilement, même sans neige apparente.
Alors que je m'apprête à laisser le Griounou derrière moi, le Puy Mary fait une dernière apparition, à droite.
C'est reparti pour un passage en forêt, avec de la neige.
Le Puy de l'Usclade, au détour d'une trouée entre les arbres.
Je reviens vers la vacherie du Griou. Voici donc le Puy Griou de nouveau vu du sud.
Il me semble avoir déjà vu ce panneau quelque part...
Il me semble avoir aussi déja vu ce relief quelque part !
En revanche, je n'avais pas remarqué ces ruines lors de mon premier passage. Il doit s'agir de la précédente « incarnation » de la vacherie du Griou...
Le soleil étant plus haut dans le ciel et plus au sud, la crête du Plomb du Cantal n'est plus en contre-jour. Voici, pour commencer, le Rocher de la Sagne du Porc.
Le Puy du Rocher (ainsi que l'Aiguillon, à gauche).
Le bâtiment du téléphérique.
Le Plomb du Cantal.
Le Puy Brunet.
Le Puy de la Cède.
La crête au complet.
Je m'éloigne donc du Puy Griou.
Notez la teinte ocre du sol sur les parties non pierreuses des bas-flancs du Puy Griou.
Encore un coup d'oeil vers le Lioran. Sur cette prise de vue, la sortie du tunnel ferroviaire est également visible un peu plus bas.
Le Puy Brunet au centre, et l'Arpon du Diable descendant jusqu'au hameau des Gardes.
Je suis presque de retour à mon point de départ. Une dernière vue sur le Puy Griou (et le Rocher du Bec de l'Aigle).
Dernier gros plan sur le Puy Griou.