Le Rocher du Bec de l'Aigle, le Téton de Vénus et le Puy Bataillouse
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Ces trois reliefs très proches les uns des autres, se situent entre Super-Lioran et le Col de Cabre, lui-même au bas du Puy de Peyre Arse. Plutôt que d'y aller depuis le Lioran, je me propose d'y aller depuis Lavigerie, dans la vallée de la Santoire ; et tant qu'à faire, de passer au Puy de Peyre Arse.

Un tout petit peu plus de 15 km en un peu plus de 6 heures (pauses hydratation, collation et admiration du paysage comprises).

Zone arpentée

Itinéraire emprunté

En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).

Il est possible d'effectuer ce circuit de deux façons : soit dans le sens des aiguilles d'une montre, dans l'ordre Rocher du Bec de l'Aigle, Téton de Vénus, Puy Bataillouse et Puy de Peyre Arse, ou dans le sens contraire, en commençant par le Puy de Peyre Arse.

Pour avoir testé les deux variantes, je recommande fortement de le faire dans le sens des aiguilles d'une montre, et c'est ce parcours qui sera décrit plus bas. Selon moi, les avantages et inconvénients des deux variantes sont les suivants :
  • Rocher du Bec de l'Aigle en premier :
    • aucune pente particulièrement raide avant de redescendre la crête de Peyre Arse ;
    • descente du Puy Bataillouse et de la crête de Peyre Arse assez difficiles ;
    • aucun risque de s'égarer.
  • Puy de Peyre Arse en premier :
    • début de la montée vers Peyre Arse et ascension du Puy Bataillouse assez raides ;
    • aucune descente difficile ;
    • risque de se tromper de chemin au buron d'Imbassibiére.
Il est bien sûr également possible de faire plus court en évitant de passer par le Puy de Peyre Arse, dans ce cas il suffit d'aller directement du Col de Cabre à Lavigerie (ou l'inverse, selon le sens du circuit).

Le point de départ du circuit se situe sur la hameau de la Gravière, à Lavigerie. En arrivant au hameau, il y a un grand terrain à gauche sur lequel il est possible de se garer tranquillement. Juste après ce terrain, franchissez sur votre gauche le petit pont sur la Santoire, puis prenez le chemin qui part tout de suite sur la droite, traversant une cour où vous risquez de déranger quelques poules. Un panneau de bois « Chemin de Vassivière », peu visible à hauteur d'homme sur l'un des arbres qui bordent la cour, vous confirmera qu'il s'agit de la bonne direction.

Au bout quelques dizaines de mètres, avant de vous enfoncer en sous-bois, une trouée vous offre une belle vue sur l'objectif du jour : de gauche à droite, le Rocher du Bec de l'Aigle, le Téton de Vénus et le Puy Bataillouse.
Plus à droite, la crête de Peyre Arse qui sera empruntée au retour (sauf la brèche en à-pic tout à droite, qui sera astucieusement contournée parce que nous ne sommes ni des chèvres ni des oiseaux).
Bien que la première étape du chemin consiste à rejoindre le plateau de Vassivière, à chaque bifurcation du chemin, il faut prendre à droite, en direction du ruisseau du Malriou.
Si vous voyez ce panneau, vous êtes sur le bon chemin. Si, en revanche, vous voyez un panneau « Plateau de Vassivière », vous vous êtes trompé et vous avez pris à gauche par erreur, peut-être n'avez-vous pas remarqué la bifurcation ? Revenez sur vos pas, ce sera plus simple.
Le chemin s'élève tout doucement sous les arbres.
Ce chemin sert également de lit aux multiples ruisseaux affluents de la Santoire. Heureusement, la hauteur d'eau n'est jamais élevée.
Me voici sur le point de franchir le Malriou.
Le Malriou n'est pas large et se franchit à gué sans difficulté.
Peu aprés, le sentier fourche. En continuant tout droit, c'est un cul de sac ; préférez le chemin qui monte sur la gauche.
Ce chemin monte assez rapidement (bien que la pente ne soit pas aussi forte que celle de la crête de Peyre Arse si le circuit était effectué dans le sens inverse), et offre assez rapidement une vue bien dégagée sur la crête de Peyre Arse dans sa totalité.
Gros plan sur la brèche à l'extrémité de la crête de Peyre Arse.
Au loin, le Puy Bataillouse est de nouveau visible.
Un nid de guêpes semble collé à même la pierre.
Les flancs de Peyre Arse sont rainurés par les vallées des nombreux ruisseaux qui en dévalent, et nourissent la Santoire. En aval de leur réunion se trouve le buron du Col de Cabre. À droite, plus isolé, le buron des Trois Cols.
La pente ne faiblit pas.
Une meilleure vue sur le buron du Col de Cabre.
À contre-jour au dessus de moi, sur ma gauche, le Puy de Seycheuse.
Gros plan sur le sommet du Puy de Seycheuse et sa croix.
J'arrive aux ruines du buron d'Imbassibiére.
Le chemin passe entre les ruines. Si vous effectuez le circuit en sens inverse, pensez à passer vous aussi entre les ruines, au lieu de suivre le chemin plus large qui les longe et s'en éloigne.
Voici les ruines sur ma gauche...
...et les ruines sur ma droite.
Meilleure vue des ruines à ma gauche après les avoir dépassées.
En ce moment, un troupeau est à l'estive sur les flancs du Puy de Seycheuse.
Je franchis la clôture et me retrouve sur la crête du Puy de Seycheuse, avec vue sur le plateau de Vassivière.
De ce côté-ci, un autre troupeau est à l'estive, mais bien plus loin, je ne risque pas de le déranger. Au fond, le Rocher du Bec de l'Aigle.
Je rejoins bien vite le GR400...
...et me voici aux gués de Vassivière, le chemin traversant deux fois de suite le ruisseau de Pierre Taillade.
Je remonte maintenant les flancs encaissés du ruisseau de Pierre Taillade, avec le soleil face à moi, ce qui cause un artefact violet sur la photo...
Au loin vers le nord, les montagnes de Golneuf et Peyre Gary n'ont pas beaucoup changé depuis mon passage au Puy de Seycheuse quatre mois auparavant.
Cet arbre, probablement victime de la foudre, s'obstine à rester debout, quoique vacillant, fouetté par les vents et blanchi par le soleil.
Le GR finit par rejoindre la crête du Rocher du Bec de l'Aigle. Et donc, m'offre une belle vue sur la crête suivante : celle du Plomb du Cantal.
On reconnaît ici, même les yeux fermés, la Peyre de l'Âne, le Rocher de la Sagne du Porc, le Puy du Rocher, le Plomb du Cantal partiellement couvert par les bâtiments du téléphérique, le Puy Brunet et l'Arpon du Diable qui descend doucement, dont émerge tout juste le Puy de la Cède à droite.
Gros plan sur le Puy du Rocher.
Gros plan sur le Plomb du Cantal.
Pas question de rester trop longtemps immobile ici, les rapaces veillent.
Un coup d'oeil au Puy de Seycheuse avant de repartir. Sur la gauche, les ruines du buron de Vassiviére auprès desquelles je suis passé avant de rejoindre le GR.
Du nerf ! Il reste 210 mètres de dénivellée à avaler.
Hormis quelques courtes portions de forte pente comme montrées sur la précédente photo, la pente est globalement raisonnable et le chemin bien agréable, à monter comme à descendre, si vous faites le circuit dans l'autre sens.
Je rejoins un panneau qu'un coup de vent un peu fort (ou un promeneur un peu stupide) à jeté au sol.
Je n'ai ni les outils pour, ni l'intention de, le remettre en position, mais je peux au moins le retourner pour qu'il reste utile.
Sur la gauche du Puy de Seycheuse, le Puy de Niermont est désormais visible.
Après avoir monté un peu plus, les reliefs des Monts Dore deviennent eux aussi visibles au loin, à gauche du Puy de Seycheuse.
Le chemin s'apprête à longer cette excroissance rocheuse.
En comité d'accueil un peu plus haut, un troupeau à l'estive. Mais plus en farniente qu'occupé à brouter, même le taureau est assis et ne bronchera pas alors que, chemin et clôture oblige, je passerai à moins d'un mètre de lui.
Sitôt passé le troupeau, j'ai en ligne de mire le Rocher du Bec de l'Aigle.
Sur ma droite, le Puy de Peyre Arse est lui aussi, de nouveau visible.
La fin de l'ascension du Rocher du Bec de l'Aigle est très peu pentue.
Gros plan sur la partie basse du Rocher du Bec de l'Aigle, qui permet de le reconnaître facilement de très loin.
Plus qu'un dernier petit effort.
Me voilà au sommet du Rocher du Bec de l'Aigle, 1700 mètres selon certaines cartes, 1699 selon d'autres.
Sur le côté est, ce minuscule cairn. Et, en contrebas à droite, le reste du rocher.
Meilleure vue du rocher en contrebas, avec Super-Lioran au loin et la crête du Plomb du Cantal en arrière plan. À gauche du Super-Lioran, le Rocher du Cerf ; à droite, le Puy de Masseboeuf sur lequel le déboisement des pistes de ski est bien visible.
La première carte postale du jour, qui suffit à elle seule à justifier le déplacement : vers le sud, le Puy Griou avec, à sa gauche, l'Élancèze et le Puy de la Poche, et à sa droite, le Griounou. Au loin tout à droite, le Puy Chavaroche.
Je descends vers l'extrémité est du Rocher du Bec de l'Aigle.
M'y voilà vite arrivé. Ce qui ressemble à un cairn, depuis le sommet, est en fait l'extrémité du rocher en pleine érosion.
Un chemin escarpé permet de continuer à descendre en direction du Lioran. Je ne l'emprunterai pas aujourd'hui.
Demi-tour, je dois ratrapper trente mètres d'altitude pour retourner au sommet.
Gros plan sur le Puy Griou.
Sur ma droite, le Puy de Seycheuse n'est plus qu'un petit relief au loin.
Gros plan sur le Puy de Seycheuse.
Sur ma gauche, vers l'ouest-sud-ouest, le Puy Chavaroche au centre est dans l'ombre d'un nuage ; plus à droite, le Puy Bataillouse (en vert), le Puy Mary (en gris) et le Téton de Vénus (en vert).
La deuxième carte postale du jour : un gros plan sur le Puy Bataillouse, le Puy Mary et le Téton de Vénus. À gauche du Puy Bataillouse, on reconnaît la forme inclinée de la Chapeloune.
Un dernier regard en arrière à la crête du Plomb du Cantal.
Je descends le Rocher du Bec de l'Aigle en direction du Téton de Vénus.
La troisième carte postale du jour : face à moi, le Puy de Peyre Arse, et à sa gauche le Puy Mary. Plus à gauche, sur la ligne de crête que je suis, le Téton de Vénus, et le Puy Bataillouse.
Gros plan sur le Puy Mary et le Puy de Peyre Arse.
Gros plan sur le Téton de Vénus et le Puy Bataillouse.
Gros plan sur le Puy Griou et le Griounou, tant que j'y suis. À l'arrière plan à gauche, le Puy de la Poche et l'Élancèze ; à droite, le Courpou Sauvage.
La quatrième carte postale du jour : du Puy Griou au Puy Mary. On n'est pas bien, là ?
Coup d'oeil en arrière sur le Rocher du Bec de l'Aigle.
Sur le chemin, cette chenille, immobile, semble faire la sieste.
Et c'est parti pour l'ascension du Téton de Vénus (alors que le GR contourne sagement le Téton de Vénus et le Puy Bataillouse pour aller directement au col de Cabre).
La montée est courte, mais soutenue. Je suis presque arrivé, mais ne vous laissez pas tromper par le chemin qui semble continuer tout droit, il n'est pas destiné aux simples mortels ; un chemin plus raisonnable contourne par la droite et revient en arrière, avec une pente plus humaine, vers le sommet.
Ah, les joies des transports en commun...
Voyez, ce détour par le côté est moins physique.
Et me voici au sommet du Téton de Vénus, qui est comme il se doit orné d'un piercing d'un cairn.
Le Rocher du Bec de l'Aigle, vu depuis le Téton de Vénus. À sa droite au loin, le Rocher de la Sagne du Porc, l'Aiguillon et le Puy du Rocher.
Vers le sud, le Puy Griou, l'Élancéze, le Courpou Sauvage, le Griounou. On distingue aussi un peu le Puy de l'Usclade entre l'Élancèze et le Courpou Sauvage, mais devant eux. À droite, la crête du Puy Chavaroche, qui est d'ailleurs visible tout à droite.
Cinquième carte postale : gros plan sur le Puy Griou, l'Élancèze, le Puy de l'Usclade, le Courpou Sauvage et le Griounou.
Vers l'ouest, le Puy Bataillouse. À sa gauche, le Puy Chavaroche ; à sa droite, la Chapeloune, une petite partie du Roc d'Hozières, le Puy Mary, et le Puy de Peyre Arse.
Gros plan sur le Puy Bataillouse. Son arête est est relativement simple à parcourir, avec une pente raisonnable et trois sommets intermédiaires.
Avec un objectif grand angle, voici les mêmes vues, en plus large.
Ici, du Griounou au Puy de Peyre Arse.
Autour du Puy Griou.
La crête complète du Plomb du Cantal.
Et les crêtes du Puy de Seycheuse et du Rocher du Bec de l'Aigle.
Vers le nord-ouest, la crête de Peyre Arse, le Puy de Niermont et le plateau du Limon.
Et la vallée de la Santoire, pour finir avant de revenir à l'objectif habituel.
Sur le flanc du Rocher du Bec de l'Aigle, le Rocher Redon.
Me voici maintenant dans la montée du Puy Bataillouse.
Une sauterelle parmi tant d'autres, s'éloigne sur mon passage. Comme elle est grosse, j'en prend le portrait, ce qui me permet de faire une courte pause.
Attention à ne pas trop s'éloigner du sentier, la chute serait impressionnante.
Plus qu'un sommet intermédaire avant le vrai sommet.
Une meilleure vue de la vallée de la Santoire, du Puy de Niermont à gauche au Puy de Seycheuse à droite. Je suis parti du fond de la vallée il y a tout juste trois heures !
Et si je vous montrais le Puy Griou et ses voisins, pour... ne pas changer ?
Le sommet du Puy Bataillouse est tout proche. Avec un cairn, bien entendu.
Du Puy Bataillouse, vue vertigineuse vers l'ouest vers le Col de Cabre en contrebas et le Puy de Peyre Arse.
Depuis le Col de Cabre, deux chemins mènent au Puy de Peyre Arse : celui qui part à peu près tout droit et est à réserver aux personnes en bonne condition physique (ou en tout cas dotées de genoux en bon état, contrairement à moi), et celui qui part à gauche et rejoint la ligne de crête nord-sud sur le bord gauche de la photo, présentement sous l'ombre d'un nuage.
Inutile de vous dire que je n'ai pas l'intention d'emprunter le premier.
D"ailleurs, je ne voudrais pas déranger le troupeau qui broute le long de ce premier chemin.
La descente du Puy Bataillouse par l'arête ouest est très difficile : le sentier est fortement pentu, très érodé par endroits, et donc glissant... Néammoins, cela reste préférable à l'ascension par cette arête, si vous avez choisi de faire le circuit en sens inverse. Si vous arrivez du Col de Cabre, n'hésitez pas à contourner le Puy Bataillouse par le GR et faire son ascension en aller-retour par l'arête est, c'est nettement moins pénible.
Sixième carte postale : du Puy Griou au Puy Chavaroche, avec la vallée de la Jordanne au centre.
Depuis le Col de Cabre, vue en arrière sur le Rocher du Bec de l'Aigle au loin, le Téton de Vénus et le Puy Bataillouse.
Le chemin partant sur la gauche depuis le Col de Cabre remonte doucement vers les fours de Peyre Arse, dont le plus proche est visible au centre (sommet en forme de triangle lègèrement à la gauche du centre).
Au-dessus de moi, les excroissances rocheuses du Puy de Peyre Arse.
Tiens, et si je vous montrais le Puy Griou ? Et le Griounou, le Puy de la Poche, le Puy de l'Usclade, l'Élancèze, le Courpou Sauvage... et le buron de Rombière dans la vallée.
En arrière, le Rocher du Bec de l'Aigle, le Téton de Vénus et le Puy Bataillouse.
J'approche de la jonction avec la crête de Peyre Arse. Le sommet du dernier four est partiellement masqué. Au loin à gauche, le Courpou Sauvage.
Septième carte postale : vous reprendrez bien un peu de Puy Griou ?
Huitième carte postale : peut-être préférez-vous la crête du Plomb du Cantal, et à gauche le Rocher du Bec de l'Aigle, le Téton de Vénus et le Puy Bataillouse ?
Neuvième carte postale : le Puy Mary, avec à sa gauche la crête du Puy Chavaroche, et à sa droite le Puy de la Tourte.
Je pars à l'assaut du Puy de Peyre Arse.
Sur ma droite, vue sur le Rocher du Bec de l'Aigle, le Téton de Vénus, le Puy Bataillouse et le Col de Cabre.
La première mandibule du Puy de Peyre Arse est toute proche.
Le chemin la contourne, pour arriver dans le creux entre les deux mandibules.
Si vous voulez plus de photos du Puy de Peyre Arse, je vous invite à vous remémorer mon précédent passage au Puy de Peyre Arse.
En route vers la deuxième mandibule.
Mais avant, prenons le temps d'admirer le Puy de Seycheuse, d'en haut. Le Puy de Peyre Arse est le seul endroit, avec le Plomb du Cantal, d'où il est possible de le contempler de haut, avec plus de cent cinquante mètres de différence d'altitude !
En parlant du Plomb du Cantal, le voici, avec devant lui le Puy Bataillouse. À leurs gauches respectives, le Puy du Rocher et le Téton de Vénus.
Un dernier regard vers le Puy Mary. À gauche, la crête du Puy Chavaroche avec le Piquet juste devant le Cassaïre, le Puy Chavaroche et la Chapeloune ; à droite, la Roche Taillade, le Roc d'Hozières, le Roc des Ombres, et tout à droite, le Puy de la Tourte.
La grande mandibule du Puy de Peyre Arse vue depuis la petite mandibule.
Avec l'objectif grand angle, la crête du Plomb du Cantal et, devant, le Rocher du Bec de l'Aigle, le Téton de Vénus, le Puy Bataillouse et, tout à droite, le Puy Griou.
Toujours au grand angle, la crête du Puy de Seycheuse au Téton de Vénus.
Toujours au grand angle, la crête du Puy Chavaroche, le Puy Mary, la crête du Puy de la Tourte. Au premier plan devant la crête du Puy Chavaroche, les fours de Peyre Arse.
Dernier cliché au grand angle, l'extrémité de la crête du Puy de la Tourte continuant avec le Suc de la Blatte, le Suc Gros et le Rocher de l'Aygue ; au centre, le Col de Serre, et sur sa droite la crête du Puy de Niermont, tout à droite.
Il n'y a plus qu'à descendre la crête de Peyre Arse. Le début de la descente, jusqu'à la jonction avec le sentier en provenance du Col de Cabre, est assez délicate à cause de l'étroitesse du sentier, mais sans grand danger.
Il faut juste faire attention à éviter les chenilles qui font la sieste sur le chemin.
Je ne vais pas tarder à rejoindre une estive, non de vaches, mais de chevaux.
Je recommande de continuer sur le chemin de crête, qui ne pose pas de difficulté particulière ; ici, compte tenu de la présence des chevaux, j'ai préféré contourner par le sentier à droite. Mal m'en a pris, c'est un chemin bien moins praticable que celui passant par la crête.
Le sentier contourne la crête en effet, mais devient difficile à suivre en approchant des pierres éparses ; il se divise en plusieurs chemins sans qu'aucun ne semble être le meilleur choix. La meilleure marche à suivre consiste à contourner les pierres par la droite, ce qui est un assez large détour.
Néammoins, il est possible de passer par les pierres (à condition d'avoir des bâtons de marche pour vérifier le terrain, et d'être en pantalon). Il s'agit là du chemin le moins pratique, mais voilà, il y a des framboisiers tout autour des pierres... Si vous passez à la bonne période de l'année, vous aurez l'occasion de vous goinfrer. J'ai testé pour vous !
Passé les pierres, le chemin rejoint rapidement la crête. Finalement, vu d'ici, ce n'était pas vraiment la peine de l'éviter...
Le Puy de Niermont me fait face, tandis que la crête descend doucement.
Sur ma gauche, le Puy de la Tourte, le Suc de la Blatte, le Suc Gros, et le Rocher de l'Aygue (au loin, à gauche du Suc Gros).
Sur ma droite, le Puy de Seycheuse et, à droite, les ruines du buron d'Imbassibière par lesquelles je suis passé plus tôt dans la journée.
Après être un peu plus descendu, derrière moi, le Puy de Peyre Arse est de nouveau visible.
Gros plan sur le Suc de la Blatte et le Suc Gros.
Gros plan sur le Puy de Niermont...
...et, à sa gauche, les Monts Dore.
Plus loin en descendant sur la crête, la croix de Peyre Arse est tout juste visible à gauche (il s'agit de la petite croix blanche). Au loin, Lavigerie et la vallée de la Santoire.
Le Puy Griou fait une dernière apparition entre le Puy Bataillouse et le Puy de Peyre Arse.
J'approche des ruines des burons de Peyre Arse.
Au milieu des burons, un oiseau me surveille.
Un peu plus bas, nouvelle estive de chevaux.
Plus bas encore, une pierre à sel pour les estives de vaches.
Le sentier quitte la crête (qui se terminerait de toute façon par un à-pic) et descend avec une pente soudain beaucoup plus prononcée.
Voyez vous-mêmes : en quelques mètres linéaires, il descend de quelques mètres d'altitude...
...et ce n'est pas fini.
Un relief imposant se dresse sur le chemin...
...mais il s'agit en fait de la brèche au bout de la crête de Peyre Arse.
Voici la brèche en contrejour. Toute surface qui n'est pas sur une pente trop raide est couverte de végétation.
Je traverse la brèche.
Une autre pierre à sel, presque toute neuve.
Au loin, le Rocher de Laqueuille.
Me voilà arrivé au bout du chemin, mais au hameau de la Courbatière. Je n'ai plus qu'à descendre sur encore quelques centaines de mètres vers le hameau de la Gravière.
Note importante si vous décidez d'effectuer le circuit dans l'autre sens : peu après ce panneau, le chemin fourche avec la trace la plus large et la plus profonde partant sur la gauche. Il vous faut partir sur la droite, sinon vous allez revenir vers la Santoire et le chemin du Col de Cabre.

Et maintenant, un bonus : le même circuit, mais en sens inverse, onze jours auparavant, en accéléré.

En montant de la Gravière à la Courbatière, il y a également un point de vue sur le Rocher du Bec de l'Aigle, le Téton de Vénus et le Puy Bataillouse.
Les rapaces montent aussi la garde au-dessus de la crête de Peyre Arse.
Près des ruines de Peyre Arse, avec les chevaux.
À partir des ruines, la montée devient plus douce.
Au milieu des ruines de Peyre Arse.
Les chevaux à l'estive.
En face, le Puy de Seycheuse.
La crête de Peyre Arse, et le Puy de Peyre Arse au bout. Avec l'apparition du Puy Griou en bas à gauche.
Gros plan sur le Puy Griou dépassant du Col de Cabre.
La montée de la crête de Peyre Arse ne présente aucune difficulté.
D'autres chevaux.
Mieux vaudra ne pas être sous ce gros rocher incliné le jour où il dévalera la pente.
Oh, et à l'arrière-plan, les fours de Peyre Arse, le Cassaïre, le Puy Chavaroche, le Puy Mary, le Puy d'Orset, la Roche Taillade et le Roc d'Hozières, mais je n'ai pas vraiment besoin de vous le dire, vous les aviez reconnus.
Avant d'aller sur la petite mandibule du Puy de Peyre Arse, il reste à descendre et remonter la brèche dont je m'approche.
Juste avant la brèche.
En bas, le chemin de gauche descend vers le Col de Cabre, mais il serait dommage de ne pas aller jusqu'au Puy de Peyre Arse maintenant que j'en suis si proche.
Peyre Arse, me voici !
Vue sur le Col de Cabre et le Puy Bataillouse.
Au grand angle, la crête du Plomb du Cantal depuis la grande mandibule du Puy de Peyre Arse. En bonus, le Puy Griou à droite.
La même vue ou presque, recentrée sur le Puy Griou.
En redescendant du Puy de Peyre Arse vers ses fours, ce point de vue donnant l'impression d'une bouche de pierre s'apprêtant à croquer le Puy Griou me fait toujours autant sourire.
Le Puy Mary au centre, la crête du Puy Chavaroche à gauche, le Puy de la Tourte à droite.
En direction du Col de Cabre, une touche de couleur au bord du sentier.
Attention ici aussi aux grosses chenilles.
Cette vue aussi pourrait faire une belle carte postale.
Au Col de Cabre.
À l'assaut du Puy Bataillouse. La pente est intense.
Presque au sommet !
Sans attendre d'être au sommet, belle vue sur la crête complète du Puy Chavaroche et le Puy Mary.
Le Puy Mary et le Puy de Peyre Arse.
Un criquet profitant lui aussi du paysage.
Le sommet, doté d'un cairn.
Du sommet, le Puy Griou et ses voisins.
La crête du Plomb du Cantal.
Dans la descente du Puy Bataillouse en direction du Téton de Vénus, essayant de ne pas réveiller le randonneur assoupi à droite.
À l'assaut du Téton de Vénus, maintenant.
Au sommet du Téton de Vénus.
Prochain sommet : le Rocher du Bec de l'Aigle.
Je touche au but !
Un grand cairn au sommet du Rocher du Bec de l'Aigle, sur fond de Puy Mary et de Puy de Peyre Arse.
Sur la descente vers le plateau de Vassivière. La flèche du haut indique « Vassivière » et « Lavigerie » ; bien malin qui peut déchiffrer celle du bas...
Le buron de Vassivière, encore un peu loin.
Interlude.
À l'ombre des ruines du buron de Vassivière, le temps d'une collation. Malheureusement, les framboisiers ici ne donnent pas de fruits.
En approche des ruines d'Imbassibiére. Il me faut passer à gauche des ruines sur les photos, en essayant de déranger le moins possible le troupeau.
Un autre criquet profite de la chaleur du soleil renvoyée par cette pierre.
De retour au sentier du Malriou.
Les nombreux torrents l'ayant dévalé ont sculpté la roche, comme en témoignent ici ces vagues arrondies.