La cascade du Saut de la Saule se trouve au sud-est de Bort-les-Orgues, sur la
Rhue quelques kilomètres avant son confluent avec la Dordogne.
Plusieurs chemins de randonnée permettent de s'y rendre ; les plus courts
partent de Bort, à l'entrée de la maison de retraite (EHPAD des Saules), en
passant entre l'EHPAD et la ligne de chemin de fer. Il est également possible de
venir depuis le Cantal, depuis Cheyssac.
Dans cette narration, je suis parti d'un peu plus loin : l'ancienne
carrière de Puy Morel, sur la route de Bort à Champs-sur-Tarentaine. Depuis le
fond de la carrière, un chemin descend au pied de l'EHPAD, non sans avoir
profité d'un panorama sur les orgues de Bort.
En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous,
vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).
Au départ de la carrière, un panneau décrit le chemin à parcourir. La durée
indicative de 2h30 me paraît un peu excessive, 2h suffisent largement, en
prenant le temps de bien admirer la cascade.
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Après un court passage en sous-bois, les orgues commencent à devenir visibles.
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En revanche, la vallée de la Rhue est encore recouverte d'une brume épaisse.
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Les orgues dans leur totalité.
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Vue un peu plus dégagée des orgues.
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Une fois atteint l'EHPAD, le chemin longe la voie de chemin de fer jusqu'à la
Rhue.
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La ligne de chemin de fer dispose d'un pont.
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Il n'y a pas de gué pour traverser.
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En revanche, il y a une très ancienne passerelle.
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Mais son accès est interdit depuis 2008, pour des raisons de sécurité.
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Il faut dire que son état est préoccupant... il est possible que la charpente
tienne encore, mais elle penche. Quant au bois, il doit être glissant et
vermoulu à souhait.
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La passerelle vue depuis le bord de la Rhue.
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Pour franchir la Rhue, je vais emprunter le pont de chemin de fer. La ligne
n'est plus exploitée depuis 1983 par la SNCF et depuis 2010 par les CFHA
(Chemins de Fer de Haute Auvergne), et au moins une des deux voies n'est plus
entretenue. Attention tout de même, soyez prudents sur les voies, et vérifiez
sur le site du Gentiane Express
qu'aucun train ne sera en circulation entre Riom-ès-Montagnes et
Bort-les-Orgues lors de votre passage.
La passerelle, vue depuis le pont de chemin de fer. 
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Me voilà vite sur l'autre rive, je retrouve l'autre côté de la passerelle.
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Celle-ci a l'air en meilleur état de ce côté...
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...mais en regardant vers le sol, il manque quelques planches, et il faudrait
donc faire une belle enjambée pour y poser le pied.
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Un ruisseau vient grossir la Rhue.
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Je dois le franchir pour aller vers la cascade, mais ici, il y a un gué, et je
peux même me contenter de l'enjamber.
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Et maintenant, un message de précaution.
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Le chemin traverse en effet une zone rocheuse et s'élève rapidement.
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La Rhue se fraye un chemin dans un défilé rocheux assez étroit.
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Cette roche massive est ornée d'une croix (visible aussi au travers de l'arbre
de gauche sur la photo précédente).
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En continuant le sentier, la Rhue n'est guere visible, le chaos rocheux
en occupe le lit.
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Mais en regardant mieux vers le fond, voici la Rhue, bien à l'étroit, serpentant
autour des rochers avant de tomber vers l'inconnu.
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En contrebas, la voici qui passe pour ainsi dire sous la roche.
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Je continue ma progression, et la cascade se dévoile enfin.
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La cascade, vue du chemin, avant de descendre au bord.
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Gros plan sur la cascade, en forme de Y ou de fermeture éclair.
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En descendant vers la cascade, je découvre alors qu'un autre bras de la Rhue est
parvenu à passer tout droit, par la droite.
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La cascade principale, et sur la gauche, le point d'observation aménagé et
décoré d'un pin bien isolé.
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En aval de la cascade, l'étroit canal donne l'impression que la force de l'eau a
écarté les deux parois rocheuses, et qu'il suffirait de pousser pour que les
deux parois s'emboîtent parfaitement.
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Autre vue, peut-être un peu plus oppressante, du défilé. Au bout du rocher, la
croix signalée précédemment.
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Gros plan sur la croix.
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Mais revenons à nos moutons (d'écume). Voici la cascade depuis le point
d'observation.
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Tenter de s'approcher plus serait suicidaire, la roche est à-pic de ce côté.
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L'autre bras de la Rhue, celui qui file pour ainsi dire tout droit, est un peu
mieux visible, mais reste partiellement masqué par les rochers.
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Les deux bras sur la même vue.
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Un belvédère est situé un peu plus loin sur le chemin en remontant, je vais m'y
rendre.
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Mais pas avant d'avoir admiré le polissage de l'obstacle par les eaux de la
Rhue.
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Gros plan sur la partie droite de la vue précédente. Notez plusieurs cavités
arrondies.
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Gros plan sur la partie gauche, avec un mélange de formes douces et d'arêtes
ciselées.
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Même le parcours du bras de droite n'est pas de tout repos, puisqu'il est
lui-même une double cascade...
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...et la forme de la roche laisse penser qu'en période de crue, les eaux se sont
frayées autant de chemins transverses qu'il y a de rainures dans la roche.
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Gros plan sur l'amont du bras de droite, en arrivant à son niveau.
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L'amont des cascades est un peu plus calme, les rochers encombrent le lit mais
sont beaucoup plus petits.
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Un peu plus en amont, les restes de l'ancien barrage sur la Rhue.
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Au premier plan, les roches ont emprisonné un peu d'eau dormante.
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Depuis le bord de la Rhue, vue sur l'ancien barrage.
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Gros plan sur la Rhue franchissant l'ancien barrage.
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Vue des ruines de l'ancien barrage en ayant pris un peu de hauteur.
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Sur le chemin du retour, je repasse sur le pont de chemin de fer. Notez comme la
voie de gauche est totalement impraticable, alors que celle de droite est encore
utilisable, mais pour combien de temps ?
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Depuis le pont, vue sur la flanc sud des orgues.
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Depuis le pont, l'aval de la Rhue.
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Sur le point de quitter la ligne de chemin de fer pour revenir sur le sentier
longeant l'EHPAD. De la deuxième voie, on ne voit qu'un rail...
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En bonus, une vue dégagée des orgues sur le chemin du retour vers la carrière du
Puy Morel.
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Gros plan sur les orgues (face est).
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