Le barrage de la Sep
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Le barrage de la Sep, de construction récente (fin des travaux en 1994), ne sert pas à la production d'électricité, mais à la constitution d'une réserve d'eau permettant de soutenir la Morge, qui est elle-même fortement sollicitée pour l'irrigation des terres agricoles du pays Brayaud et du sud-ouest d'Aigueperse. De plus, une partie de son eau est également utilisée pour subvenir ponctuellement aux besoins en eau des communes voisines.

Le nom du barrage vient du ruisseau de la Sep dont il interromp le cours quelques centaines de mètres à peine avant son confluent avec la Morge.

Le barrage en bref :

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Bien qu'il s'agisse du barrage de la Sep, cette orthographe alternative est présente sur certains panneaux des environs (par exemple, en venant de Saint-Hilaire la Croix).
Un chemin fait le tour de la retenue, et d'autres chemins de randonnée passent par les bords du lac.
D'ailleurs, il est parfois difficile de s'y retrouver, entre tous ces chemins.
Sans surprise, en visitant le barrage en plein mois d'août, les parties les plus hautes de la retenue sont à sec.
Le lac est tout de même loin d'être vide. Le barrage n'est pas encore visible, il se trouve sur la gauche, caché par un coude.
L'accès au lac est très facile depuis de nombreux endroits du bord du lac, ce qui contribue à en faire un endroit très apprécié des pêcheurs.
Le relief est un peu plus hostile en s'approchant du barrage (dont une minuscule partie est visible à gauche).
Pour une meilleure vue du barrage, il est préférable de faire le tour du lac dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, depuis la route de Saint-Hilaire la Croix à Fénérol.
Un plus gros plan sur le barrage, avec l'évacuateur de crue au centre. Derrière le barrage, au centre, le Puy de la Chaume.
Dans la direction opposée au barrage, on devine que le lac s'étend très loin.
Si vous faites le tour de la retenue dans le sens des aiguilles d'une montre, vous ne tarderez pas à approcher du barrage.
Avec au passage, une belle vue sur la retenue.
Le barrage est ouvert à la circulation automobile (bien que, de chaque côté, la route ne soit pas goudronnée en totalité). Derrière, le Puy de la Chaume.
Le barrage de profil. On distingue bien l'évacuateur de crue en deux parties. Ici, la pente du barrage est droite.
L'aval du barrage, dont le déversoir, vu depuis son sommet.
Notez que le béton est quelque peu abîmé en surface, par endroits.
Vue similaire, mais prise au milieu du barrage.
Le barrage, vu depuis l'autre rive.
Le flanc amont du barrage et la retenue.
Une étrange canalisation se trouve en amont. Peut-être un captage d'eau pour des mesures ? Elle ne descend pas jusqu'à la retenue à son niveau actuel.
Le barrage, d'aussi près que je peux m'aventurer sans risque en restant sur la terre ferme.
Gros plan sur le barrage.
En faisant le tour du lac, sa fin est elle-même une retenue de bien plus faible importance.
Mais ici, aucun bâtiment, aucun appareil.
Juste un panneau pour restreindre les ardeurs des curieux qui voudraient traverser le long du mur.
Mi-octobre, sans pluies, la retenue d'eau a été fortement ponctionnée. Le paysage est donc quelque peu différent.
On distingue, par exemple, des automobiles ayant été jetées dans la retenue pour les faire disparaître (ici sur la rive opposée, dans l'ombre).
On distingue aussi d'anciens chemins qui sont noyés la plupart du temps.
Quant au barrage, il devient possible de s'en approcher de plus près, en amont.
Oh, tiens, une Peugeot 205 malencontreusement oubliée.
Ces basses-eaux n'empêchent pas la faune locale de continuer à vivre. Ici, un oiseau en plein décollage, au centre.
Les terres les plus basses restent humides, mais malgré tout des failles de dessication sont apparues.
Le barrage au plus près. La canalisation étrange, qui atteignait presque la retenue au mois d'août, se termine maintenant à mi-hauteur !