Le barrage de l'Aigle
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Le barrage de l'Aigle, également connu sous le nom de « barrage de la Résistance », se trouve sur la Dordogne, à cheval sur les départements de la Corrèze et du Cantal, entre Soursac (Corrèze) et Chalvignac (Cantal).

Commencé en 1935 et prévu pour être mis en service en 1942, la deuxième guerre mondiale a fortement impacté les travaux. Ceux-ci furent ralentis, et parfois sabotés, afin d'empêcher l'achèvement du barrage pendant la guerre, et priver l'occupant de l'électricité produite par le barrage.

Le nom du barrage, quant à lui, provient de l'un des rochers auprès duquel il est bâti, qui était réputé pour abriter des aigles (que les travaux ont certainement fait fuir). Côté Cantal, à Chalvignac, la « Maison des Rapaces » permet d'en savoir plus sur ces oiseaux, et plusieurs sentiers d'observation sont accessibles, dont certains en visite guidée pendant l'été.
Le barrage en bref :
En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).
En provenance de Chalvignac, le lac du barrage se laisse désirer. La route descend en lacets vers le barrage, offrant par moments ce genre de vue.
Le barrage lui-même n'est visible qu'au dernier moment. Il se trouve sur la gauche, derrière le coude rocheux.
Sur la rive opposée, le relief est parfois à vif.
Gros plan sur les orgues d'en face.
La pente, de chaque côté, est assez raide.
La route elle-même passe le long d'une roche imposante, mais bien taillée.
Enfin, me voici au barrage. Au fond, les groupes de distribution d'électricité.
Depuis l'autre extrémité du barrage, vue sur l'aval, avec les évacuateurs de crue en forme de rampe de saut à ski, que l'on retrouve sur tous les barrages conçus par André Coyne. Les turbines et l'usine se trouvent dans la partie arrondie entre les deux évacuateurs.
Les dimensions du barrage : 290 mètres de longueur, 90 mètres de hauteur.
Si jamais un doute subsistait, il s'agit bien du barrage de l'aigle.
Et voici la Dordogne en aval.
Autre vue de l'aval, avec le dernier générateur, mis en service en 1982.
Un peu plus d'aval.
Au bord de la route, cette plaque, inaugurée en 1986, rend hommage aux personnes ayant participé à la réalisation de l'ouvrage.
Derrière cette plaque, il est possible d'approcher du barrage, dont des visites guidées ont lieu l'été ; en l'absence des visites, des panneaux d'information, avec photos d'époque, retracent l'épopée de la construction du barrage.
En descendant vers l'usine, vue sur le patio...
Les évacuateurs de crue.
Le profil des évacuateurs de crue.
La même vue, peut-être plus impressionnante en largeur.
La même vue sous un angle légèrement différent.
Le chemin permettant d'approcher de la voûte pour prendre les vues précédentes passe sous une arche de soutènement. En revenant, j'en profite pour prendre les reliefs de la rive gauche dans l'arche.
À proximité de la plaque commémorative de 1986, cette petite plaque reconnaît également le barrage de l'Aigle comme un bel ouvrage de génie civil. En attendant un classement comme monument historique, qui sait ?